Acte 1 - La forêt Noire/ 1-1

Darkie regardait comme tous les autres la ville qui s'étendait à leurs pieds. Comme tous, elle était fascinée. La ville entière semblait contenir quelconque charme maléfique qui la poussait à rester les yeux fixées sur les toits des maisons, et la poussait a faire un pas de plus pour entrer dans les ruelles de la ville. La voix du gobelin qui énonçait son plan la sortit de "l'ensorcellement" de la ville, et la força a écouter ses propos d'une oreille. Mais très vite la vision de Doc' l'intéressa, et écouta avec attention les paroles du gobelin. Créer un incendie pour semer la panique, oui, ça c'était une bonne idée. Elle eut un frissonnement d'excitation, puis tourna la tête et dit au gobelin :

- Pour ma part, ton plan me plaît Doc'. Il est vrai que nous ne serions jamais capable d'infiltrer cette ville en toute discrétion, et d'après l'expérience que j'ai avec ce groupe, il est préférable de passer en force, mais avec un minimum de tactique, comme ton idée d'incendie qui n'est vraiment pas mal du tout. Eh bien, je me range de ton côté.

Elle fit un pas vers le gobelin, puis se replongea dans l'attente contemplative de cette ville qui ne deviendrait plus dans quelques instants qu'un amas de flammes où grouilleront des silhouettes affolées pendant que le groupe tracerait droit au but. Elle jubilait intérieurement, attendant la réponse de ses compagnons.

Trois camarades avaient parlé. Tyll-biss n'attendis plus la réponse de Tinieblas. Il se doutait de sa nature. Il repris alors la parole en écho à ce que venaient dénoncer ses compagnons.

- Pour ma part, ton plan me plaît Doc'. Il est vrai que nous ne serions jamais capable d'infiltrer cette ville en toute discrétion, et d'après l'expérience que j'ai avec ce groupe, il est préférable de passer en force, mais avec un minimum de tactique, comme ton idée d'incendie qui n'est vraiment pas mal du tout. Eh bien, je me range de ton côté.

-Oui, c'est ce qu'il faut faire. Mais ce n'est pas non plus la peine de courir dans tous les sens en croyant être protégé par les diversions. Car les diversions elles-mêmes pourront être notre perte.

Il sembla à Tyll-biss que personne ne comprit sur le coup. Il enchaina donc en maintenant ses yeux fermés à moitié et sa morne phisionnomie.

-Si Doc' créer des incendies sur le dos d'une belle centaure, je pense que l'alerte va vite être donnée, et le peu de garde s'en viendrons sur nous. Et l'on ne fera pas le poids.

Il s'arrêta et ferma les yeux une longue seconde. Sa voix sans personnalité poursuivit alors, berçant les oreilles des aventuriers.

-Je me porte volontaire pour couvrir le maître alchimiste et sa noble monture. Je m'efforcerai de couper les éventuelles alertes, et je nettoierai comme je le peux le terrain pour que vous puissiez agir sans craintes.

Une longue inspiration et une meche brillante remise en place plus tard, il continua.

-Les feu devront être déclaré de façon aléatoires au niveau du lieu et du temps, pour ne pas que nous soyons localisés facilement. Il sera aussi nécéssaire de reculer souvent, pour mieux repartir. Si notre chef ne vois pas d'objection, je vous aiderais comme je vous l'ai dit.

Le lumbra tourna la tête vers l'elfe sombre. Il n'avait lui non plus pas compris son idée. Il se permis de lui faire remarquer.

-Pour vous ma chère, je rejoins notre compagnon gobelin. Eclairez-nous s'il vous plait...

Se tournant vers Tyll-Biss.

Juste en passant...

Rassurez vous quand à l'alerte, la portion de la garde qui essayera de nous stopper devrait être plutôt réduite : si ils sont aussi disciplinés que je le pense, et ils le ssont certainement, la majeur partie de leurs forces seront occupés à empécher les incendies de se répandre et à évacuer la population.

Et si vous tenez à avoir de l'aléatoire dans la déclaration des feux, pas de problème : j'ai même de quoi en semer sur le chemin au-petit-bonheur-la-chance.

-Nous verrons...

Répondit-il simplement.
Puis en répondant,il fixa les yeux du gobelin. Un éclair passa.
Il lui parlais pour la première fois. En tout cas, il en avait l'impression. Voyant que Doc' semblait géné de ce regard, Tyll-biss se détourna en achevant.

-Je préfère être prudent. Même si vous dites vrai, je serai là, au cas ou.

Tinieblas, laissant parler les autres, en vint à une seule et unique conclusion:
Il fallait agir.
Il empoigna le bras de Tyll-Biss, le regarda droit dans les yeux, sans conséquences pour ce dernier, et lui parla.

-J'ai l'impression que cette ville pourrait bien nous être utile. Imaginons-nous, nous, êtres perdus dans cette immense forêt, que c'est ici que repose la ville principale des meilleurs connaisseurs de la région. Allons leur "demander" la route à suivre. Je pari que leur chef doit se situer dans le batiment central. Ne vous inquiétez plus pour la tactique de diversion, je m'en charge.

Et il planta la groupe.
En contournant les remparts verdâtres qui entouraient toute la cité, il put se rendre compte d'une partie des forces du défenseur:
Une dizaine de tireurs à chaque poste de surveillance. Des miradors environs tous les cinquante mêtres ainsi que des sigles magiques inscrits sur chaque pans de murs.
Tinieblas sortit instantanément du fourré dans lequel il se cachait et entreprit de foncer tête baisser vers le premier pan de mur venu. il entendit à peine les cris jaillir de la muraille et les premières flèches furent tirées quand il arriva contre le mur.
Il les évita grâce à des mouvements plus rapides les uns que les autres puis il activa une machinerie compliquée sur son bras qui le conduit à se téléporter à coté des gardes. Il sortit Mardewin alors que ces derniers se remettaient de leur émotions et l'attaquaient.
D'un revers de lame il les applatit tous. Ensuite, sans attendre les renforts, il glissa de l'autre coté de la protection de pierre.
Il put contempler les pavés vert de la ville: Elle ressemblait un peu à un ville humaine. Les batiments, faits de bois ou de pierreries pour les militaires, trainaient en hauteur conséquemment de leur puissance.
Les rues semblaient pauvres, presques désertées. Il n'y avait pas grande activitée. Mais rapidement, cela ce discrédit: Des bruits de pas lourds martelèrent le sol et convergèrent vers la place ou se trouvait Tinieblas.
Ils étaient tous vétus de noirs, lanciers, hallebardiers ou autres et possédaient une armure qui inspirait la peur... en tant normal.
La, l'atlante semblait porter son regard vers quelque chose qui l'interessait bien plus: Dans une des rues d'où venaient les elfes, il y avait une magasin avec écrit en langage elfique: Forgeron.

Les elfes poussèrent à ce moment précis leur cri de guerre. Ils chargèrent vers l'Atlante, peu confiants, car ce dernier ne manifestait pas un changement d'humeur, pas plus qu'un intêret pour eux. Ce fut dans une blaserie des plus totales qu'il engloutit la première ligne à l'aide de son épée. Les autres, d'un coup beaucoup plus confiant en voyons que l'adversaire avait du répondant, s'acharnèrent sur lui, mais n'obtinrent pas plus de réponse que précédemment. Le combat poursuivit, les elfes étant innombrables. Tinieblas commenca de trouver gout à la bataille, son épée absorbant de plus en plus d'âme.
La diversion était faite. Mais que faisaient les autres?

[Mec, meme si cela m'arrive rarement de le dire, magnifique post ]

La poussière abrupte qui s’était dégagée du violent combat retomba peu à peu. Tinieblas était calme, étrangement calme. Son plan avait marché, il avait réussi à abattre les elfes sans une once de difficulté. Rapidement, lorsque la poussière s’estompa, un voix s’éprit des lieux ravagés :

Bonjour . . .

Instinctivement, Tinieblas chercha du regard son interlocuteur à la voix familière. La poussière retombée, il aperçu Odarion à quelques mètres de lui, à une distance suffisante pour parer une éventuelle attaque de l’Atlante.

Tu es fort, très fort même, mais sais-tu que ce n’est pas la force qui vous mènera vers le graal ?

Cependant, Odarion resta de marbre et ignora les provocations de cet humain mercantile.

La force vous mènera à votre perte . . . la réussite ou non de cette quête residera dans la découverte ou non de cette puissance dépassant la force. Et malheureusement pour vous, je maitrise cette puissance.

Tinieblas semblait ne montrer en apparence aucun intérêt pour son ennemi.

Veux-tu la force ?

Epona, faisant comme à son habitude, réfléchissait. Elle avait écouté avec attention les idées de ses compagnons, suivit le départ de Tinieblas avec intérêt, et enfin, une idée lui vint.

Merci pour ces idées, mais nous devons agir rapidement et efficacement. Nous allons faire deux groupes, un discret et l'autre beaucoup moins.
Le premier groupe sera composé de Neolia, Darkie, Arvalin et Tyll-Biss. Vous serez chargés de vous fondre dans l'ombre pour assurer les arrières(mais également les avants!) du deuxième groupe. En gros, vous agirez dans l'ombre pour que nous ne soyons jamais surpris par les elfes, et ils ne doivent pas être au courant de votre présence.
Le deuxième groupe comportera Civaqhar, Doc' et moi-même. Nous serons chargés de -pardonnez moi l'expression- "débroussailler".

Neolia, tu va m'aider à neutraliser tout d'abord les sentinelles sur les tours. Sors ton arc.

Epona lâcha la corde, et par trois fois, sa flèche vint se ficher dans la gorge des elfes postés au abord de la forteresse.

Doc', nous mettrons le feu comme prévu, mais d'une façon ordonnée, il ne faut pas qu'on y passe quand même...Je te laisse t'occuper de ça!!
Maintenant, Darkie, envole-toi, et les autres, suivez moi!!

Epona pris son élan, et elle eu juste le temps de chuchoter à Doc'
"Accroche toi!"

Elle partit alors comme une flèche et galopa le plus rapidement possible vers le portail le plus proche. Elle pris appui sur ses pattes arrières, et sauta au dessus. Pendant son saut, et sortit ses épées qui vinrent rencontrer les corps de deux elfes noirs postés là. Elle atterrit de l'autre coté, en même temps que le bruit des corps qui s'affaissèrent. Elle donna un grand coup de sabot dans le portail qui vola en éclat, et fit signe au reste du groupe resté en retrait de la suivre.
Elle reprit alors sa course folle, percutant au passage quelques Drowns mal placés. Un elfe sauta d'un toit et atterit sur son dos, elle se retourna et lui donna un coup de tête qui l'assoma. Elle aperc.çut au détour d'une ruelle un personnage étrange, aux cheveux blancs et noirs...

Tinieblas, une fois son travail achevé, écouta parler l'humain sans grand intérêt. Celui-ci acheva son récit par quelque chose d'un peu plus passionant que tout le reste...

Veux-tu la force?

L'atlante riva les yeux aux ciel et sembla marmoner quelques paroles, en oubliant l'autre être, tout du moins en apparence. Il regarda soudainement la forge qu'il avait déjà repéré de l'autre coté de la rue et commença à s'y diriger.

Viendrais-tu avec moi de l'autre coté de la place? J'ai à y faire et nous parlerons en chemin.

Tinieblas aperçut de loin epona qui le regardait. Il lui fit un signe de continuer vers le batiment central, qu'on voyait maintenant bien. C'était une grande batisse, vers le centre-ville, où s'était réunis les derniers membres de la garde restante.

Sans attendre de réponse de son interlocuteur, l'atlante commença de marcher vers la forge.

Epona vit de loin le signe fait par Tinieblas, et continua à avancer en direction du bâtiment central. Les quelques elfes qu'ils croisèrent furent éliminés au fur et à mesure de leur progression, mais il étaient peu nombreux. Epona profita de leur avancée pour examiner les alentours.

Les rues étaient très distordues, et cachaient de nombreux recoins sombres, ce qui était pour eux un avantage. Les murs étaient tous verts, mais pas d'un vert éclatant, mais plutôt d'un vert sombre, inquiétant et maléfique. Cette ville irradait le mal, et l'on pouvait presque sentir les murs pulser tels les tambours des enfers. Les habitations et autres bâtiments devenaient de plus en plus luxueux, et les rues devenaient plus large au fur et à mesure de leur avancée. Epona stoppa soudain le groupe.

Ils se trouvaient à environ 500 mètres de ce bâtiment imposant. De ce angle, on pouvait voir de nombreuses fenêtres décorées de grilles en métal aux formes démoniques, ainsi que des tours dont les flèche étaient si acérées qu'elles auraient pu transpercer la peau d'un dragon.
De grandes portes fermées et assez hautes étaient gardées par quelques elfes. Epona attendit que tous ses compagnons les ait rejoints et resta dans l'ombre pour observer.

Darkie n'avait donné comme réponse que le battement de ses ailes déjà loin de l'endroit ou elle se trouvait quelques secondes auparavant. Elle prit de l'altitude pour contempler la ville dans son intégralité, et repérer les ennemis en hauteur sur le passage du groupe "débrousailleur". La ville s'étendait sous ses yeux, grande, sombre, maléfique, attirante. Les occupants aussi se dessinaient sur le toit des maisons, sur les murailles, ou encore dans les rues, se précipitant vers un point d'activité intense provoqué par un atlante en manque de distraction.
Le vampire repéra les ennemis sur le chemin de leurs compagnons. Les elfes noirs au niveau du sol n'avait pas fait long feu avec le passage d'Epona, Doc' et Civaqhar. Mais il en restait sur les terrasses sombres des habitations avoisinantes, qui ne semblaient pas encore avoir vu le groupe. Darkie plongea en piqué, vers les plus près.

Deux elfes noirs, se tenant mollement appuyé contre un mur d'une terrasse de la ville, discutaient entre eux, l'air captivé plus par les propos de l'autre que par l'avancée d'un groupe d'aventurier dans les rues de leur ville, et encore moins par la silhouette noire qui foncait vers eux, un objet brillant en métal tenu fermement dans sa main droite.
Darkie surgit derrière le premier et trancha simplement la gorge de l'elfe noir. Avant que l'autre n'ait eu le temps de sortir son arme, elle bondit d'un battement d'elle derrière lui et lui planta la dague dans le dos, rapidement, silencieusement. Le défunt elfe tomba sur le premier, comme une poupée désarticulée. A peine cette besogne finie, Darkie vola vers ses autres cibles.
Le deuxième duo de drowns moururent avec leur propre épée fichée dans la poitrine, comme si elles avaient été controlées par une main invisible. Il se trouve qu'un des ensorcellements de la vampire avait accompli ce travail. Le dernier elfe susceptible de repérer les aventuriers tomba mort, exsangue, avec deux points rouge au niveau de la jugulaire. Darkie passa un coup de langue sur ses canines et partit rejoindre son groupe vers le batiment principal.

Elle atterrit aux côtés de Tyll-Biss, Neolia et Arvalin, qui se cachaient dans les zones d'ombres de la ville. Le Batiment central approchait.

Tyll-biss remarqua sans sourciller l'aterrissage du sombre vampire volant près de son groupe. Il l'avait entendu executer deux soldats non loin, et il comptait en faire plus ou moins autant. En fait, juste plus. Il n'avais pas quitté sa phisionnomie trahissant l'insenssiblité, tant cela était ancré dans sa triste personnalité. Même si les situations extérieures ne l'indifférenciaient en rien, bien au contraire, il gardait se visage inexpressif. Il avanca tête droite mais dos courbé, en avant. Il venait de ouïr des pas. de la discretion ? Etrange, il se sentait plus fort qu'avant. Il pensait avoir récupéré sa liaison avec les flux de magies que Sench faisait couler dans la terre et dans l'air. Il commenca à courir vers l'arrière d'un bâtiment, afin de le contourner et d'arriver dans le dos des marcheurs. il fit discretement et rapidement signe aux autres de ne plus bouger. Les autres étaient surtout Epona et Civaqhar. Puis il se remis en course pour effectuer son plan. arrivé derrière un groupe de gardes, il se stoppa net. Ils étaient plus nombreux qu'il n'en avait eu l'impression. Quatre au lieu de deux prévu. Instinctivement il se tourna vers le bâtiment, et y sauta. En s'accrocchat sans bruits aux fenêtres et autres prises manuelles, et cela dans le même temps que certains elfes se tournèrent. Ils étaient encores plus aux aguets qu lui, et en plus de cela, il possèdaient de bien meilleurs oreilles qui lui. Mais son talent de discretion kinaï ne lui fit pas défaut. La où la chose se corsait, c'était que la fenêtre a côté de laquelle Tyll-biss jouait les rangers s'ouvrit partiellement. Une femelle, dumoins sa tête, en sortit, alerte. Cette même tête se tourna au même moment. Là, le lumbra s'angoissa. Intercepter l'alerte, vite. Il ne fallait pas que la mission se transforme en echec à cause de lui. Retenu par un bas relief architecturale elfique décoratife dégoulinant sur le mur, il envoya son bras droit vers celui de l'elfe qui paraissait plus que surprise. Sa grande main attrapa l'avant bras gris de la malheureuse. Il l'agrippa fort, et avant d'agir, il fema les yeux et pensa. Il lut en elle.
Elle qui devait dormir profondément avant d'entendre quelqu'un grimper à son mur.
Elle qui pouvait légitimement paraitre innoffensive.
Elle que la curiosité avait conduit à sa fenêtre en toute innocence.
Elle qui vivait sans doutes sa vie, normalement et simplement.
Alors que son mari devait courir dans la sombre forêt pour mettre la main sur ces aventuriers, elle en voyait un à l'instant.
Elle qui devait avoir un enfant endormit dans une autre pièce de cette demeure enboisée, calme et insouciant, aimant sa mère.
Sa mère.
Une pensée qui n'échappa pas à Tyll-biss.
La compassion l'envahit...

Mais pour une fraction de seconde. Il tira le bras de la femelle et l'envoya hors de l'habitation par la fenêtre, et après l'avoir laché, tant qu'elle restait dans son périmètre et avant qu'elle n'ais commencé à hurlé, il dégaina son arme de la même main, et s'en servit pour l'égorger.

Entre l'ouverture de la fenêtre et la mort de l'elfe, il s'était écoulé deux secondes.
Oui, les belles pensées qui martelait l'esprit clair du lumbra étaient celles que quiconque aurait eu devant cette situation. Mais Tyll-biss lui avait un flair plus que développé. Il sentait la corruption d'esprit, le mal dans les êtres d'apparence irréprochable. Oui, cette elfe avait une vie, elle n'avait rien fait de mal. Mais le mal l'avait soudoyé. Possedé. Il avait infiltré plus que son corps. Son âme également. Tyll-biss savait qu'elle était le mal et que rien ne pouvait le retirer. Le même mal qui émanait de la forêt, de la ville, et du donjon qui attendait les guerriers. Le mal que Tyll-biss était venu mettre à bas. Il s'éttait répendu partout dans le coeur de chaque elfe noir de la région. Il en était maintenant sur.

Le corps inerte de la femme tomba sans bruit dans l'air de la rue d'où venait le lumbra et où se tenait toujours les gardes. Tyl-biss ne les avait pas oublié. Il lacha prise. Il était maintenant trop tard pour rattraper la morte. Alors il fit comme elle et fila dans son sillage. Le premier risque d'alerte avait été évité, mais un autre frappait à la porte. Le premier corps s'écroula sur le bois du tronc géant, et le second se réceptionna sur les épaules d'un des gardes. Sasori entra de nouveau en action et confirma qu'elle préferait bien les tranchages de gorges ce jour là. Le nouveau cadavre s'affaissa et Tyll-biss sauta par terre avant qu'il ne tombe. Un des garde se mit à courir dans le sens opposé alors que les deux autres pointèrent le lumbra avec leur lances. Le guerrier aux cheveux chiants à décrire ( tu vois Bubulle, je l'ais fait... ) s'avanca en une demi-seconde entre les lances, et les coupa en un mouvement au niveau du bois qui tenait les longues lames. Les elfes n'avaient jamais connus pareil réponce à leurs menaces mais répliquèrent d'une bonne manière. Tyll-biss voyait qu'il avait affaire à de bons combattants. Mais se qui l'inquiètait sur le moment était le troisième soldat qui courrait demander des renforts. Rien à terre pour l'intercepter, et Tyll-biss ne portait pas d'armes de jet.
Armes de jet. c'était bon. L'elfe courrait dans la direction de la rue principale et au moins deux membres avaient de quoi l'arrêter.
Il reporta son attention sur ses actuels adversaires. Ils ne dirent pas un mot. Cela tombait bien, le guerrier ne comptait pas parler.

Les anciennes lances dépourvues de contondance abandonnèrent les mains de elfes, qui se saissirent en même temps de leur arme secondaire. Des cimeterres. Les gardes ne prirent ni la peine ni le temps de se mettre en garde. Ils attaquèrent de front. En fait, un seul croisa le fer, l'autre se faufila derrière le corps du guerrier rouge.
Correction, il voulais se faufiler derriere le corps du Kinaï pour l'attaquer dans le dos, mais ce n'était pas son corps qui était en vue des elfes. Ils le virent lorsque le lame du premier garde entra en contact avec sasori. A ce moment Tyll-biss disparut. Il n'était qu'une projection animique de son âme qui trompa à merveille l'ennemi. Cela entraina un echec de l'attaque sournoise du second elfe. Intrigué, celui-ci ne vit pas le vrai corps de lumbra qui surgissait d'un recoin du bâtiment. dans son mouvement offenssif qui servit à débarrasser les gardes de leur lance, il s'était dédoublé, sans que quiconque ne le voit. Et cela avait fonctionné. La lame ancestrale perfora un poumon. Un corps en phase de mort apparut alors, se tenant la blessure avec les mains déjà en sang et la bouche sembant vouloir manger le sol. L'autre était maintenant moins confiant. Il bondit au dessus du guerrier, et à peine atterit, il recommenca. Il enchaina ces actions en bougeant dans tous les sens. Cela ressemblait fort à la tactique de Tyll-biss. Il parvenait en revanche à suivre son adversaire du regard, les yeux mis-clos, encore... Là, le garde passa une nouvelle fois devant le jeune mâle à la race inédite, rapidement, très rapidement, et tenta de percer le corps ennemi. C'était le moment. Tyll-biss lanca sa main vers l'elfe au moment ou il passa devant lui. La décharge était énorme, et le flan du garde faisait une chose étonnante. Il explosa dans le même temps qu'il implosa. La matière composant son abdomen se dématérialisé, et se désintegra en emmettant une energie thermique et lumineuse alors que le corps elfique fut projetté à dix pieds devant Tyll-biss. Le soudoyé par Korn mourut peu de temps après. Le guerrier aux yeux sans pupilles se redressa et longea le mur le plus proche pour évaluer la situation. Toute l'action précédente s'étant très vite déroullée, il reporta son attention vers le dernier garde vivant qui était encore en vue et qui courrait chercher les autres soldats... Tyll-biss était maintenant inutile.

Odarion regarda le jeune homme s’éloigner après avoir fait signe visiblement à un de ses compagnons de ne pas l’attendre. Cependant, le seigneur noir était vexé par le peu d’attention dont avait fait preuve l’Atlante à son égard. Aussi fort soit-il, il ne pouvait pas l’ignorer ainsi. Odarion disparu pour réapparaitre aussitôt devant son interlocuteur, le visage froid et teint d’une certaine colère.

Tu es faible Tinieblas, bien plus que je ne le pensais, même ce vermisseau de Beist pourrait t’abattre du regard

Odarion avait décidé dans un premier d’humilier cette adversaire qui l’avait rabaissé quelques secondes auparavant.

Admire la puissance divine, seul force capable de gouverner les humains
Autour des deux hommes, l’espace se distordit pour laisser place a un vaste brouillard noir. La cape noir de Odarion ne détacha de l’homme pour laisser apparaitre le corps du seigneur noir. Un vaste plastron noir lui recouvrait l’abdomène. Des cuissardes de la même couleur démoniaque lui recouvraient les jambes. L’homme avait fière allure et ressemblait à ses champions du chaos peints dans les mythologies. Ses yeux noirs, surmontés de cheveux aux reflets chaotiques, fixaient l’homme sans jamais s’en détacher. Le champion du chaos posa sa main sur sa lame et en une fraction de seconde, Tinieblas s’écroula sans n’avoir eu le temps de placer quelconque riposte, le corps mutilé en toutes parts. Odarion leva la main vers le ciel et tout disparu.

L’homme se tenait à quelques mettre de Tinieblas, qui était intacte, quelques gouttes de sueurs ruisselant sur son doux visage. Odarion portait toujours sa cape et il était difficiele de savoir si ce que avait vu Tinieblas dans ce cauchemar était vrai, mais visiblement, le champion du chaos avait usé de es pouvoirs télépathiques pour effrayer l’Atlante.

Je repète ma question, veux-tu la force ?

HRP : Petites précisions : Odarion a utilisé ses pouvoirs thélépatiques pour t’enmener dans un rève, tu n’a donc aucune sèquelles si ce n’est mentalles. Odarion ne se tient pas face à twa, la encore, ce n’est qu’une illusion

(j'accepte ceci mais evite d'en abuser je te rapelle que question techniques tu n'as pas le moindre pouvoir de ce genre)

Tinieblas, apres avoir vu le cauchemar, s'essuya legerement la sueur qui perlait maintenant de son front et deduisit automatiquement a du mentalisme. Cela sembla le calmer instantanement.
Il reporta son attention sur la forge, de l'autre cote de la place.

-Parlons en marchant, repeta t-il. Veux tu me suivre ou tenter de convaincre quelqu'un qui souhaite te parler a parler?

Tinieblas reprit sa marche vers le batiment qui n'etait maintenant qu'a quelques metres.

Toujours dissimulé dans l'ombre, Darkie observa l'attaque du lumbra. Elle le vit triompher de 4 elfes noirs, et elle vit également fuir le cinquième pour aller prévenir ses congénères. La vampire tourna les yeux vers Neolia et Arvalin, qui ne semblait pas bouger pour arrêter le fuyard. Elle prit son élan pour s'envoler, en passant devant le lumbra :

- Je m'en occupe.

Elle déploya ses ailes et s'envola au dessus des terrasses maintenant désertes par ses soins. Elle survola les corps des défunts elfes égorgés, puis scruta les rues pour déceler l'elfe qui s'était échappé. La chose n'était pas si simple. Les rues et ruelles affluaient dans la ville, et difficile de trouver dans laquelle il s'était engagé. Elle redoubla de vigilance pour le retrouver. S'il avertissait les autorités, la partie risquerait d'être nettement plus ardue...
La vampire l'aperçu enfin, courant comme un dératé dans une ruelle sombre. Elle le suivit depuis les airs, sans bruits, en planant. Elle le vit bifurquer à droite, dans une ruelle encore plus petite, et rentrer dans un bâtiment. Darkie se posa silencieusement, et alla voir de plus près la porte par laquelle le fuyard était entré. Au dessus de cette porte on pouvait distinguer une enseigne écrite en elfique : Caserne.
Le garde était allé prévenir ses acolytes. Les gardes iraient se précipiter sur le groupe, pendant qu'un autre donnera l'alarme aux autorités. Enfin, du moins c'est ce qu'elle entendit en collant son oreille sur la porte. elle bondit sur le toit d'un coup d'aile quand elle entendit des mouvements vers la sortie. Depuis le toit, elle vit sortir au moins une dizaine de soldats du même types que ceux tués par Tyll-Biss. Armes d'hast, armures en cuir noir, têtes avec une expression farouche dessus couraient vers l'endroit ou avait eu lieu la tuerie.
Après que les elfes soient partis, la porte se rouvrit et un soldat partit dans le sens inverse. Sûrement pour aller donner l'alerte. Il ne fallait pas qu'il atteigne son but. Oh non il ne l'atteindra pas.

Darkie se laissa atterrir doucement derrière le garde. Celui ci stoppa, croyant avoir sentir quelque chose l'effleurer. Il resta immobile 2 secondes, puis s'apprêtait à repartir lorsqu'une dague appliqué à son cou par un bras derrière lui fit plus que l'effleurer. Le corps du garde dont le sang imbibait le bois du sol tomba aux pieds de la vampire qui essuya sa dague sur l'armure en cuir de l'elfe et décolla presque aussitôt. En trois battements d'ailes, elle rejoint son groupe furtif ayant dépassé au passage la dizaine d'elfes qui accouraient.

- Les amis, on a une jolie petite ribambelle d'elfes qui accourt pour nous souhaiter la bienvenue, je vous propose de répondre à leur invitation avant qu'ils ne vienne la souhaiter à nos autres congénères, dit-elle en désignant Epona, Doc' et Civaqhar qui fonçaient vers le batîment central.

Tyll-biss voyait son erreur rectifiée par un vampire fait d'un esprit vigoureux et réactif.
Darkie.
Il voyait une bonne dixaine d'elfes noirs en armure de la même qualification passer en trombe devant lui. Il n'était pas avec les autres, il était encore dans sa ruelle. Les premiers à être passé se déployèrent le long de la rue, à chaque recoin des batiments, tandis que les derniers tombèrent sous la lame du lumbra. L'arme blanche du kinaï fit un mouvement semi-circulaire vers le bas, et acheva sa course à travers les deux tibia du soldat le plus proche. Le corps bondit en l'air et se récéptionna bien mal à terre. Les jambes sectionnées, il était hors combat. Rapidement, les deux autres soldats qui lui emboitaient le pas se postèrent devant Tyll-biss. Le premier s'employa à tenir le jeune guerrier à distance avec sa hallbarde, tandis que l'autre daigaina son arc et les projectiles associés.

-Ne bouge pas de là !

Alors Tyll-biss bougea de là. Il s'applatit face contre terre, et fit faire à son corps un grand tour au ras du sol, jambe droite déployée au maximum. Le lancier s'écroula et sentit à peine les trentes centimètres d'aciers lui perforant le poumon et le coeur de part en part et dans un même élan. Mais l'autre décocha sa flèche. Le kinaï sauta. Il fit un magnifique salto visant à emmener le lumbra derrière l'archer, et dans son arc de cercle, Sasori vint entailler le trapèze gauche de l'ennemi. Celui-ci se tint alors la blessure en lachant méchament son arc. Il dégaina son épée de sa main valide l'autre étant paralysée, et attaqua Tyll-biss de front en se retournant. Le guerrier pâle parra facilement le coup, fit tournoyer sa lame et celle de l'adversaire qui restèrent en contact, pour lui plonger la sienne au niveau du nombril. Il n'eut aucun remord à faire ce mal là. Combattre le feu par le feu était aussi une devise de son clan et des autres clan de sa race. Il s'epongea le visage avec sa longue manche rouge pleine de terre, et regarda les autres elfes chercher ses compagnons. Tyll-biss alla à leur rencontre...

Epona a écrit:

De ce angle, on pouvait voir de nombreuses fenêtres décorées de grilles en métal aux formes démoniques, ainsi que des tours dont les flèche étaient si acérées qu'elles auraient pu transpercer la peau d'un dragon.
De grandes portes fermées et assez hautes étaient gardées par quelques elfes. Epona attendit que tous ses compagnons les ait rejoints et resta dans l'ombre pour observer.

S'agrippant tant bien que mal au dot d'Epona, Dok se laissait porter sans trop savoir où.

Après avoir dépassé plusieurs patrouilles d'elfes, tantôt entièrement piétinées par une centaure en pleine cavalcade, tantôt incapables de les suivre à cause d'une mystérieuse purée de poix semblant jaillir d'une fiole "malencontreusement" tombée au sol, il parvinrent aux abords du bâtiment principal.

Hum... je pense que la meilleure façon de procéder serait que j'aveugle les gardes, que vous nous en débarassiez rapidement, puis que je procède... pour ce dernier points il faudrat, Dame centaure, que vous tourniez autour du bâtiment pour que je puisse atteindre tout ces cotés. Tourner autour de sa cible en la frappant jusqu'à ce qu'elle tombe... Une tactique éprouvé de votre peuple il me semble.

Deux elfes sur dix morts. Il fallait encore s'occuper de huit autres qui était toujours bien virulents. Darkie ne se le fit pas redire deux fois.
Un elfe noir arrivait droit sur elle. Un elfe lance brandie devant lui, la rage et l'excitation du combat faisant sortir les yeux de ses orbites et frémir ses poings tenant la lance. Il voulait en finir avec la petite vampire frêle et insignifiante postée devant lui, et il pensait y arriver, le plus risible de l'histoire. Darkie eu un petit sourire de moquerie devant tant d'illusions. La lame de la lance n'était plus qu'à une cinquantaine de centimètre de son abdomen...
L'elfe ferma les yeux une demi seconde de trop. Quand il les rouvrit, il ne vit que la lame de sa lance plantée dans... Rien. Darkie avait sauté juste quand la lance allait la perforer. Un bond spectaculaire aidé par la force de deux ailes, souvenir de sa race antérieure. L'adversaire n'eut le temps de sentir qu'un lourd poids sur ses épaules qui le fit tomber à terre, et la lame d'une dague affûtée lui transpercer la poitrine.

Plus que sept elfes... Le deuxième qui essaya de s'en prendre à Darkie ne reçut en échange qu'un coup de dague dans le ventre. Elle vida le troisième de son sang en se posant silencieusement derrière lui et en plantant ses crocs dans la jugulaire de l'elfe. Par une force d'aspiration ultra-rapide dut à l'urgence de la situation, elle bâcla son travail de vampire en moins de cinq secondes. Et de cinq.

Elle entendit les pas du lumbra qui approchaient, et jeta un regard légèrement désespéré vers les autres membres du groupe. Elle ne savait pas ce qu'ils faisaient, mais il ne lui semblait pas les avoir vu dans la bataille. La vampire se retourna vers les elfes restant, de nouveau prête à se battre.

Epona se contenta d'un simple "ok" à Doc' et repartit de plus belle. Son arc à la main, elle éliminait un à un les elfes qui se présentaient, ou qui passait un peu trop près. Tandis qu'elle voyait Neolia et Darkie faire des pirouettes tout en éliminant les drawns, elle voulut elle aussi faire preuve de ses talents. Arrivant à une extrémité du bâtiment, elle freina brusquement, encocha trois flèches et tira sur trois de leurs poursuivants. La première atteignit l'elfe à la gorge, la seconde transperça un front et la dernière vint se ficher en plein cœur du drawn restant. Elle reprit alors sa course circulaire, tandis qu'une odeur âcre et piquante vint lui chatouiller les narines. Les mixtures de Doc' avait rempli leur mission, car déjà une épaisse fumée grise et opaque envahissait la place. Elle termina son tour et revint vers ses compagnons, car la visibilité commençait vraiment à se réduire.
Elle s'adressa à Doc'

"J'espère qu'il y aura un bouquet final!"

Elle lui fit un clin d'œil puis fixa intensément la tour (ou du moins ce qu'on pouvait encore en voir)

Tinieblas, lentement, avancait vers la porte de la forge et posa doucement sa main sur la poignee.
La porte commenca a s'illuminer, autour d'elle apparut bientot un halo bleute qui sembla faire trembler la porte sur ses gonds. La fumee bleu devint brouillard, puis le brouillard devint nuage. On ne distinguait a present plus cette derniere. Tinieblas enleva alors sa main, le regard dans le vague.
En une demi-seconde, il n'y eu plus rien: Ni brouillard, ni halo, ni porte.
elle avait tout simplement disparut.
L'Atlante fit alors un pas en avant et commenca d'examiner les armes, les outils et les engins qu'utilisaient cette race. Tout en avancant, il jetta un petit "Alors, explique moi ton plan?" a Odarion d'une telle facon qu'il montra ainsi qu'il connaissait le sujet qui allait etre traite mais qu'il n'y avait pas encore reflechi.

Darkie s'accorda quelques secondes de répit, en se posant sur la terrasse la plus proche qu'elle avait au préalable vidé de ses occupants, et laissant pour l'instant le soin aux autres membres de s'occuper des elfes restants. Elle jeta un rapide coup d'oeil au batîment central, qu'elle vit entouré d'une couronne ardente de fumée et de flammes savamment dessinée par le gobelin et la centaure. Les volutes de fumée noire s'élevaient petit à petit le long des parois du bâtiment puis s'étalaient en de gros nuages sombres au dessus de leurs têtes. Les langues incandescentes du feu léchaient les murs des enceintes sur lesquelles étaient postées les défuntes sentinelles. Le spectacle promettait d'être sympathique, mis à part la fumée grise qui se répandait petit à petit sur la place et réduisait la visibilité. Doc' et Epona avaient fait du bon travail. Mais mieux ne valait pas trop s'attarder sur les détails de la scène, car les drawns restants étaient toujours d'aplomb et pouvaient éventuellement causer quelques soucis au groupe...

La jeune vampire décolla de son promontoire, et atterrit de toute sa force sur les épaules d'un elfe, en croisant ses jambes fines autour de son cou. Déséquilibré, celui-ci tomba à plat ventre. Darkie n'eut qu'à brandir sa dague et sectionner sa jugulaire.

La vampire se releva et regarde autour d'elle, pour distinguer dans le brouillard qui emplissait peu a peu la place la moindre trace d'un ennemi. Elle vit grâce à ses grands yeux des profils sombres surmonté de silhouettes ressemblant à des hallebardes sur sa droite, se dirigeant en courant vers ses coéquipiers. Ils étaient deux. Darkie bifurqua sur sa droite et se dirigea silencieusement vers les deux elfes noirs. Dans cette purée de pois progressive, elle pensait passer relativement inaperçu, étant vêtu dans les même tons.
C'était un homme et une femme en armure sombre, faisant sûrement parti de l'escorte envoyé plus tôt. Leurs armes d'hast effilées dessinaient des ombres nettes et acérées dans la brume grise aux odeurs de cendres. Les silhouettes filaient comme le vent vers les créatures qui avaient semé le trouble dans leur ville. Ils étaient avides de combat, de vengeance, et de mort, et si on avait pu distinguer leurs visages, ont auraient vu sur celui du mâle comme de la femelle des yeux noirs dans lesquels brillaient les flammes attisées de la colère et de la rage, en plus du reflet des flammes qui entouraient le bâtiment central. S'ils attrapaient un des aventuriers, ils n'auraient aucune pitié pour eux. C'est pourquoi Darkie n'avait aucune pitié pour ces elfes.
Elle suivait en courant les deux drawns juste derrière eux. Son regard ne les quittait pas, comme s'ils étaient aimantés par l'armure en métal des elfes noirs. Elle les vit donc courir vers leur ennemi le plus proche, en l'occurence Arvalin. Elle les vit stopper, et armer leur arbalète. C'est à ce moment là qu'elle décida d'agir. Elle prit son élan, la main tendu vers les cadavres des elfes qui jonchaient le sol...
Les deux drawns étaient prêts à tirer sur leur adversaire. ils vérifiait leur angle de tir, et se préparait à tuer leur ennemi, quand une ombre vint s'ajouter au tableau. Dans la brume, ils virent atterrir une silhouette décharnée, mi-humaine, mi-draconnienne car les deux immenses ailes qui se découpaient dans la brume les incitaient à penser à cette origine, aussi fausse qu'elle soit. Ils eurent un mouvement de recul devant cette ombre, et même un moment de panique, croyant à une punition de Korn contre quelque faute qu'ils auraient commis. Un démon envoyé tout droit des ténèbres... Ils n'eurent donc pas le temps d'éviter la demi-douzaine d'armes blanches qui leur fonçaient droit dessus.Trois se fichèrent dans la jambe, la poitrine, et la gorge du mâle, et trois autres transpercèrent les poumons et l'abdomen de la femelle. On entendit les corps tomber mollement, un dernier râle d'agonie, puis plus rien.

Cette petite mise en scène terminée, Darkie vola jusqu'à l'endroit où se trouvaient Doc' et Epona. Elle se posa juste à côté de la centaure, et s'adressa aux deux compères :

- Hum, j'espère que ce plan va marcher, car avec toute la fumée qui se dégage de votre "feu de camp",la visibilité est très faible, et nous ne verrions pas les elfes noirs venir... Qu'en est-il de la suite?

Epona écouta la remarque de Darkie, et l'invita à la suivre, pour pouvoir rassembler tout ses compagnons à portée de vue ou de voix. Elle admira encore leur œuvre de fumée boucher toute la vue, et vit encore des Drawns s'agiter tout autour, espérant calmer les flammes. Une fois que la majorité de ses camarades fut rassemblée, elle s'adressa à eux:

"Voilà ce que je pense. Ce bâtiment ne brûlera pas, les flammes ne sont pas assez importantes. En revanche, nous avons créé suffisamment de fumée pour que l'on puisse entrer discrètement. Car cette tour est importante, nous y trouverons au pire des objets plus ou moins utiles, et au mieux des cartes, des plans, des notes,... enfin bref, des informations importantes pour permettre de localiser précisément l'Orympae, éventuellement les troupes ennemies, leur nombre...Et éventuellement, l'endroit où sont retenus Alyx et Beist.
Ce qu'il reste à décider, c'est notre façon d'agir. Je pense que nous devrons nous diviser encore en deux groupes. L'un entrant, l'autre les protégeant. Un tour est un véritable guet-apens, et si nous y entrons tous, les elfes risquent fort de nous y piéger. Le deuxième groupe restera donc à l'extérieur, et s'assurera qu'aucun elfe extérieur n'entre dans la tour. Pour un aspect plutôt pratique, ceux qui entreront feraient bien de protéger leur nez et leur bouche, la fumée est âcre, et le but est d'intoxiquer les drawns, pas nous (de préférence). Globalement, je pense que ceux qui veulent entrer dans la tour ou ceux qui veulent rester se manifestent, ou alors je désignerais. Mais la mission à l'intérieur serait plus appropriée à des personnes assez discrètes...En effet, nous devons faire croire aux drawns que nous sommes tous restés à l'extérieur."


Epona arrêta son monologue, et regarda encore les quelques flammes qui brûlaient encore d'un magnifique éclat vert. Les ondulations du feu faisaient penser à des tourbillons de feuilles lors des rafales du printemps. Les forêts emplissaient ses pensées, ainsi que les tumultueuses cavalcades à travers prairies et rivières, les siestes tranquilles sous les saules, le bruit du vent dans les chênes lorque la pluie tombe, les chants des oiseaux au réveil, et les vols des fées qui papillonnaient au crépuscule. Les lointaines forêts de Green Ground lui manquaient à chaque fois qu'elle les quittait, et laissant son esprit s'envoler par dessus les océans, elle revint brusquement au milieu de la cité des drawns en flammes, tirée de sa rêverie par une cendre venue se déposer sur sa joue.

Elle ajouta simplement:

"Qui est partant pour une petite escapade dans la tour?"

Elle chercha ensuite Tinieblas des yeux, qui n'était pas revenu avec les autres depuis un moment...

Darkie suivit la centaure, et l'aida a rassembler les membres du groupes, vacant à leurs propres "occupations". Elle écouta à son tour avec attention le plan dévoilé par Epona. Puis elle prit la parole :

- Tout ce que tu as dit est vrai, réfléchi, et je ne te cache pas que la perspective de découvrir ce qui est caché dans cette tour m'intéresse. Je ferais bien partie du groupe "explorateur" s'il n'en tenait qu'à moi, mais si un besoin se fait ressentir pour monter la garde, je veux bien me dévouer. Je me tiens à ta disposition.

Ces quelques paroles prononcées, Darkie fixa de nouveau le fruit de leur travail d'équipe. Qui sait ce qu'ils trouveraient dans cette tour... Leurs efforts pourraient avoir été vains... ou pas. Elle détourna son regard pour le poser sur le sol jonché de cadavres. Elle s'attarda un moment sur la dépouille d'un elfe noir, qui gisait à ses pieds. Le couteau planté dans sa poitrine avait laissé sur son visage une empreinte d'agonie traduite par sa bouche grande ouverte, et ses yeux exorbités, ainsi que le filet de sang qui coulait de la commissure de ses lèvres et traçait une ligne rouge sur sa joue sombre. Cet elfe ne savait sûrement pas pourquoi on l'avait envoyé à la mort, il avait suivi le mouvement sans rien demander, et il avait été tué. Comme les autres corps présents sur la place. Tant de vies ôtées... Mais ces elfes n'étaient qu'un obstacle sur la route qui les mèneraient à l'Orampyae. Les aventuriers n'avait fait que leur mission en les tuant, et c'est pourquoi la vampire ne s'attarda pas trop sur cette réflexion. Elle tourna la tête à nouveau pour contempler le bâtiment central, en attendant la réponse des autres membres.

Tyll-biss n'avait pas besoin de se presser. Les elfes noirs accourant vers les ennemis purent saluer la mort à leur arrivée. Mort provoquée par les membres de la compagnie sur le pied de guerre. Mais un soldat n'avait pas été tué. Le sergent du groupe d'elfes qui était venu accueillir les visiteurs était resté en arrière. Il essayait de se cacher derrière un coin de bâtiment pour observer les autres et trouver un moyen d'en venir à bout. Mais Tyll-biss était caché derrière le coin d'un autre bâtiment, par dela la rue, derrière le sergent par rapport aux membres occupés à la tour. Le sergent tira alors sa lame. Une longue et fine épée droite faite d'un métal noir charbon. Le lumbra spectateur équarquilla les yeux. Et fonca, sabre au clair. La lumière kinaï apparut, émise de l'acier messager de la mort de l'obscurité, prévenant ce mal qu'il vivait ses derniers instant dans le monde des mortels. Le corps non humain lévitait au dessus du sol, suivit de près par cette trainée longue et brillante. Son aimée sasori, lame cchargée de souvenirs...
Et de puissance.
Le sol s'ouvrit sur la place qu'occupait le sergent noir la seconde précédent le coup du guerrier blanc. Le bois du sol s'écarta sous la puissance et il fit trembler les deux corps. Le sergent se retourna par reflexxe en envoyant sa propre arme en arrière. Parré dans l'instant par le côté non tranchant de sasori qui se relevait dans le même mouvement. Le choc des deux fut brutal, et les deux nouveaux belligérants s'éloignèrent de quinzes pieds.

-Qui êtes vous ! Vous n'êtes pas les bienvenus ici !

-Un être corrompu par Korn n'a pas de mot à dire, et pas de questions à poser. Moi si !

Aucune autre paroles ne fut échangé pour le moment, car l'officier réattaqua. Tyll-biss mit un pied d'appui en arrière et se prépara à le récéptionner. (lol) Il donna un coup sur l'arme fine de l'elfe et la rabattit à terre. Déséquilibré dans son élan, ce dernier rata son attaque et son corps s'affaissa, passant près de la tunique rouge du lumbra. Celui-ci enchaina avec une frappe de son bras qui tenait précédemment son épée. Le poignet arriva en plein sur le visage du sergent qui fut projetté en arrière. Il se tint la joue en se relevant, plus énervé que jamais. Il reprit mieux en main son sabre et commenca à tourner autour du jeune guerrier, qui fit de même. Les deux guerriers se lancaient des regards méprisant. Tyll-biss se demandait pourquoi il ne criait pas pour prévenir les autres soldats. Question d'honneur ? Probalement. Mais un elfe noir, corrompu de plus, ne respectait normalement pas ce fait. Lui si. Toujours est-il que le combat ne se ferait qu'entre eux deux. Chacun d'eux cherchait des failles à l'autre. Tyll-biss avait plus de difficultés. Le soldat était vêtu d'une armure lourde noir, hérissée de pointe et d'arrondies servant à détourner les coups en faisant glisser les lames... Pas facile de trouver ne ouverture, et l'on ne parlait pas de la capacité de combat du sergent. Celui-ci par contre, ne voyait en Tyll-biss qu'un corps non protegé et vulnérable. La confiance gagnait. Mais une chose l'intriguait tout de même. Il voyait que son adversaire n'était pas de sa race. Qu'était-il ...il ne pourrait jamais résoudre le mystère, mais cela lui faisait un peu perdre son assurance.
Il attaqua.
Le lumbra parra, encore encore et encore. Cette phase était un test. Mais qui ne durerait pas. Une minute après le début des échanges, Tyll-biss savait quoi penser. Attaques directs, jamais d'attaques de taille. Tyll-biss en profita pour utiliser ses bottes spéciales pour contrer ce genre de choses. Une nouvelle frappe vers son ventre, droite, avec la pointe du sabre. Et le lumbra s'écarta, en empoignant ses mains, tenant l'arme. Il les entraina alors vers le mur le plus proche, et planta l'épée ennemie dans le mur. Ne voulant pas la lacher, l'elfe la tint encore. Tyll-biss voulu le frapper, mais le sergent s'écarta. Il se baissa, etporta un violent coup de talon sur le tibia de son adversaire. Celui-ci lacha sasori en se tenant la blessure. L'elfe enchaina, et frappa de son avant bras pourvu de lames la tête du lumbra. Il s'écroula le visage en sang. Le sergent noir s'appreta à applatir le dos de l'autre qui commencait à se relever avec le pied. Mais la vivacité liée à l'expérience du blessé eu raison de se coup violent. Il attrap son arme, et perfora la cotte de mailles qui lui protegeait la cuisse. Blessé, et voyant que son ennemi reprit du poil de la bête, l'elfe voulu s'emparer de son arme à lui, toujours plantée dans le mur. Grossière erreur, Une perte de temps alors que Tyll-biss était déjà debout. Il remis ses mains sur celle du soldat et lui interdis toute action. Leurs visages étaient proches, Tyl-biss sentait la respiration fatiguée et non rassurée de l'ennemi. Mais la respiration pleine de colère et de mal également. Ils se regardaient dans les yeux, l'elfe essayant de se dégager de l'étreinte, les mains sur sa lame, elles mêmes recouvertent par celles du lumbra. Ses yeux sans pupilles, dont la couleur formait comme un tunnel blanc, vers la mort. Le sergent sentit alors des vibrations. Dans ses mains, sous ses gants noirs, comme un courant glacé coulant en lui melé d'une chaleur presque agréable ... Puis Tyll-biss s'écarta vivement, au moment où les main elfiques disparurent dans une implo-explosion très lumineuse. Les moignons saignaient. L'elfe s'écroula devant la douleur et la puissance de Tyll-biss. Celui-ci, toujours aussi étonner par ce qu'il commencait depuis quelques temps à maitriser, regarda le spectacle. Mais s'en remis rapidement, et envoya le bas de la paume de main dans le nez du mâle elfe à genoux. Il tomba à la renverse sans même crier, la douleur de la disparition de ses mains trop forte. Le jeune kinaï s'avanca vers le corps à terre, et sans un accro dans la voix, énnonca :

-Toi, qui t'ai laissé corrompre par la faiblesse, qui vit dans l'illusion de la puissance offerte par cet être abject qu'est Korn, qui, sans scrupules répend le mal sous toutes ses formes, ton âme s'enfonce vers le néant, sans fin, tu plonge sans le savoir. Mais je suis au fond de ce gouffre, et je vais te liberer de cette emprise. Moi, Tyll-biss. Impitoyable.

Et sasori tint cette promesse, la seconde suivante.

Un grand commandant éliminé. Une bonne chose. Mais Tyll-biss voulais maintenant rejoindre les autres. Mais une dernière chose le retint encore un moment. Le cerveau du lumbra s'éveilla un peu plus, une zone s'activa. Quelqu'un entrait en contact avec lui. Depuis une terre lointaine, un des siens voulu lui parler. Lui, ne connaissait rien à la télépathie, mais cet être était un grand mentaliste de son peuple, et le jeune guerrier avait l'habitude de tels interventions.

Kio-khan Vos, un des dirigeant du clan kinaï, grand coordinateur des missionnaires. Il était le supérieur presque direct de Tyll-biss, et l'avait personnellement aidé après la triste perte de ses tuteurs.
Le jeune chasseur d'obscurité visualisa l'image de cet homme dans esprit, et il pourrait lui répondre, en pensant simplmeent les phrases. Kio-khan ferai tout le travail.

*Tyll-biss, ... où en est cette mission. .*Dit-il simplement pour entamer la conversation virtuelle

*Nous avons presque finit de traverser la forêt, mais nous n'avions pas prévu que les elfes noirs du secteur seraient déjà sous la coupe de Korn et Scavel.*

*Ah oui ? En effet c'est un imprévu de taille. Comment est ton groupe ?*

*Hum, des bons éléments, nottement une elfe, deux vampires, et un goliath. Je ne parle pas d'Epona et de Tinieblas dont je t'ai déjà parlé. Mais je crois que je commence à apprécier plus particulièrement un alchimiste qui nous accompagne, et qui a permis de nous débarasser d'un bon nombre d'ennemis. Je pense qu'on peut réussir, tous ensemble. Il s'arrêta pour laisser son mentor emmagasiner les informations, et continua. Comment va la mission de Lemi ?*

*Des accros, pour elle aussi. Elle s'est frotté à un puissant ennemi. A ton retour, nous devrons en discuter, d'ailleur. Certaines choses se passent dans le monde. Je ne parle pas des enfers qui se déversent ici bas. Une menace moin divine, mais peut être plus mortelle.*

*Hum, très bien. Je dois rejoindre les autres. Mes hommages.*

*Garde courage, ta mission est très importante. J'ai confiance en vous, réussissez.*

*Merci, maître.*

Tyll-biss releva la tête. Kio-khan était partit. Il courut rejoindre les autre en rengainant sasori après un magnifique tour de poignet. Il arriva en courant et se plaqua dos contre le mur du bâtiment principal, au moment ou Epona commencait d'énoncer son plan.

-Voilà ce que je pense. Ce bâtiment ne brûlera pas, les flammes ne sont pas assez importantes. En revanche, nous avons créé suffisamment de fumée pour que l'on puisse entrer discrètement. Car cette tour est importante, nous y trouverons au pire des objets plus ou moins utiles, et au mieux des cartes, des plans, des notes,... enfin bref, des informations importantes pour permettre de localiser précisément l'Orympae, éventuellement les troupes ennemies, leur nombre...Et éventuellement, l'endroit où sont retenus Alyx et Beist.
Ce qu'il reste à décider, c'est notre façon d'agir. Je pense que nous devrons nous diviser encore en deux groupes. L'un entrant, l'autre les protégeant. Un tour est un véritable guet-apens, et si nous y entrons tous, les elfes risquent fort de nous y piéger. Le deuxième groupe restera donc à l'extérieur, et s'assurera qu'aucun elfe extérieur n'entre dans la tour. Pour un aspect plutôt pratique, ceux qui entreront feraient bien de protéger leur nez et leur bouche, la fumée est âcre, et le but est d'intoxiquer les drawns, pas nous (de préférence). Globalement, je pense que ceux qui veulent entrer dans la tour ou ceux qui veulent rester se manifestent, ou alors je désignerais. Mais la mission à l'intérieur serait plus appropriée à des personnes assez discrètes...En effet, nous devons faire croire aux drawns que nous sommes tous restés à l'extérieur.

Tyll-biss ne réagit pas immédiatement. D'ailleurs Darkie prit la parole à son tour.

- Tout ce que tu as dit est vrai, réfléchi, et je ne te cache pas que la perspective de découvrir ce qui est caché dans cette tour m'intéresse. Je ferais bien partie du groupe "explorateur" s'il n'en tenait qu'à moi, mais si un besoin se fait ressentir pour monter la garde, je veux bien me dévouer. Je me tiens à ta disposition.

Puis, il parla aussi, essouflé.

-J'y rentre.

C'était tout. Il s'arrêta là. Pourquoi étaller plus. Si Epona n'était pas d'accord, elle savait très bien qu'elle pourrait le lui dire. Tyll-biss fit coulisser son arme au dehors. Et il leva la tête vers elle, en la fixant d'un regard de détermination.

Après avoir longuement discuté avec Odarion de sujets probablement fort interessants ... Tinieblas s'engagea sur la route en face de la forge. Il marchait assurément, sans craindre cette ville inconnue où tout ici n'évoquait que le chaos et la destruction (a part la couleur verte des batiments).
Se dirigeant vers les épaisses volutes de fumées qui semblaient régir non loin de la, il ne put que constater le désastre dans les rues: Personne. Ils devaient se terrer chez eux, ou quelque part d'autre.
Arrivé à un carrefour, il remarqua immédiatement une imposante armée qui semblait se diriger vers un grand batiment, tout au fond de la rue. Puis, il les aperçut: Epona, Tyll-Biss, Doc', Darkie... devant le grand batiment. Ils ne devaient pas avoir vu la scène qui se déroulait à quelques centaines de mètres d'eux.
Tinieblas s'arreta.
Tout l'armée s'arreta.
Ils se regardèrent, les yeux dans les yeux. Une mèche de l'atlante recouvrait l'un des siens. De l'autre, il fixa le plus grand de tous qui le regardait. Il semblait être commandant ou quelque chose du même rang.
Le commandant brandit une lourde morgenstern et fonça vers Tinieblas, seul, en faisant trainer sa lourde arme en fer forgé sur le sol. L'atlante réagit (oh misère oh me..) en empoignant son épée et en chargeant à l'atlante. C'est à dire que sa vitesse atteignait maintenant celle d'une charette lancée à vive allure et ses pieds ne touchaient plus le sol. L'elfe, connaisseur des tactiques ennemies, n'en fut pas désorienté pour autant et continua sa charge avec un peu moins d'assurance qu'avant. Arrivés au contact, un coup unique de Mardewin fit stopper net l'ennemi et l'envoyer valser en arrière. Tinieblas ne s'arreta pas la et d'une pulsion sur le casque de l'ennemi avec le pied droit réussi à lui enleva sa protection sur le cou l'espace d'un instant. Le temps que son casque retombe et l'individu fut salement égorgé, mais vivait apparement encore.
Tinieblas posa son pied en appui sur la tête de son ennemi qui s'affaissait et, en se propulsant lui brisa les quelques vertêbres cervicales qu'il possédait, le tuant instantanément. Il rattérit en position de combat Tech-a-tî, la mère du sol, mardéwin en main droite, son triple nunjaku dans la gauche. L'armée poussa un cri de guerre terrible: ils devaient bien être au moins cinq cents. Tinieblas faucha les deux premiers qui lui arrivèrent puis grimpa sur l'épaule d'un elfe plus petit que les autres et, en se propulsant dans les airs fit tournoyer son nunjaku. Il se précipita avec force sur le sol et son triple baton de métal atlante fit des ravages dans les jambes d'une dizaine d'ennemis qui l'entouraient. Ils s'écroulèrent tous en hurlant des cris de colère. Tinieblas, qui avait enfin pu se frayer un chemin vers le batiment central se mit à courrir de toutes ses forces.