recherche d'argent pour debuter mon voyage.

Cela faisait deux jours que Zoran avait quitté sa ville natale, Dargnest, qui n 'était plus maintenant qu 'une vaste ruine sans vie envahie par les sables.Après avoir fait une ceremonie d'adieu et gravé un message sur le monument centrale symbolisant l'unité des cinq guildes déchus,en hommage a ses frères, ses amis, toutes les personnes mortes lors de la Catastrophe arrivé la veille, Zoran avait inspiré une dernière bouffée d air de Dargnest, et débuta son voyage.Maintenant il était dans le desert, seul avec lui même.

"Caum...tu es la clé de toute cette histoire.Je sais que tu n'es pas mort, tu es trop enteté pour laisser la Mort venir te chercher.Où diable es tu parti?Et puis....
Zoran passa la main sous sa chemise.Il sentait la forme de cette chose, qui degageait une chaleur douce et agréable..
...quel est donc cette relique qui me sert desormais de coeur?Quand tu m'a percé le coeur avec Amour, une énergie prodigieuse s'est diffusée.Caum....
Zoran se reprit.Il ne fallait pas se laisser envahir par le doute et le désespoir!Caum était surement quelque part sur Central Ground, il devait être retenu par quelque chose d'important!qu importe les kilometres, Zoran allait le retrouver, coute que coute!et comprendre le fin mot de cette histoire.

Zoran l'avait cherché partout dans la ville,priant le ciel de ne pas tomber sur son corps.Il n 'était pas la, ça le soulageait, mais maintenant le probleme de le retrouver se pointait.

Je suis arrivé, enfin!
Zoran était en hauteur sur une dune.Plus bas, un camp tres étendu, constitué de tentes, de bazar, pullulant de vie, de cris, de marchands..
Le camp nomade des Piedvifs.Zoran allait les voir régulierement avec Caum, il appreciait leurs sympathie, et proposait des boulots de toute sorte.Premierement, si Caum était partit quelque part, il serait surement passé ici.Deuxiemement, l'endroit était idéale pour financer son voyage.

Zoran débuta sa recherche chez Ibraim, un taverniste a qui il avait rendu mainte service.Aujourd'hui il était de repos, il passa donc par l arriere boutique, a labris des regards indiscrets.A peine entré dans la grande tente, l'odeur de jasmin et de chicha envahit ses narines.
Zoran, mon ami, j'etais mort d inquiétude!Tout le monde parle de ce qui c'est passé à Dargnest!Grand dieu, tu es en vie!
Ibraim sortit un alcool qu'il ne sortait quand de rare occasion, et servit un grand verre à Zoran.Il exigeait des explications, ce qui s 'était passé la bas,comment avait il réussi a survivre..
Zoran bu d'une traite son verre et se mit à réflechir...Lui dire pour le fléau mort vivant, d'accord.De toute façon, tout le monde devait etre au courant.Mais pour son coeur...cela dépassait l entendement, il fallait le garder secret, meme pour Ibraim.
Tout est allé si vite....je ne me souviens pas vraiment..Il etait plus prudent de rester vague, pour le moment.Zoran continua la conversation, en demandant s'il n'avait pas reçu Caum ici même.Aucune visite, la dernière remontant a plusieurs semaines en compagnie de Zoran même.
Caum...Il aurait survecu?
Je n 'ai trouvé aucune trace de son corp..de plus, j'ai fouillé chez lui, il y a de nombreuses affaires qui ont disparu,il s est préparé a partir.
Quelque chose ne va pas Zoran...tu me caches des choses.Tu peux me faire confiance Zoran tu le sais bien.
Ibraim...se sont des choses qui me depassent.Meme si je te l expliquais, tu ne comprendrais sans doute pas.Je te remercie, mais je peux m'en charger seul, tout va bien.
Zoran lui fit un grand sourire qui eu raison de la curiosité d'Ibraim.Il savait qu'il etait fort et courageux, il pouvait surmonter toutes les epreuves.Il patienterait, le jour où il voudra parler, il sera pret.

Zoran expliqua à Ibraim qu'il avait besoin de fond pour partir en voyage.Aussi s'il avait des clients à la recherche d'un bretteur pour un quelquonque boulot , il etait preneur.
Demain c'est jour du marché.Les clients venu de toute la region vont venir passer au bar.Tu peux dormir ici, et demain, passes au bar, il y aura sans doute des affiches exposé sur le mur de demande.

Zoran était exténué, il demanda donc d'aller se coucher maintenant.La nuit commençait à tomber, et petit à petit, Zoran, entre ses pensées, sa douleur au torse, qui s"amenuisait avec les jours, sombra lentement dans le sommeil.Demain allait etre une journée chargé sans doute.

Ni la poussière lui frottant au nez ni ses songes ne lui permirent de mettre de l'ordre dans ses pensées. La nuit fut pour l'humain, agitée, troublée de cauchemars horribles et grotesque à la fois. Dans un voile sombre, une silhouette s'approchait de lui, une ombre sans forme et sans vie, possédant deux longues cornes noirs.
Le vent fouettait le dos du zoran, qui malgré tout restait debout, tel un monument brisé au millieux des méandres du styx.
Il ne parvenait pourtant pas à bouger et l'autre créature s'approchait toujours plus. Lorsqu'elle fut suffisamment proche, elle dévoila son visage: Des ossements, des ligaments et des tendons. C'est tout ce que crut voir zoran, avant que la liche ne pousse un hurlement qui pouvait ressembler à un rire démoniaque. Puis, la tête de la liche se figea et devint celle de caum. Mais pas le visage de celui qu'il connaissait. Celui ci était bien plus triste, plus pâle, plus méchant. Ses yeux resemblaient à deux rubis bleus dans lequel circulait un courant rouge sang.
Il gronda de rire et la terre sembla s'ouvrir sous les pieds de zoran. Il chuta indéfiniment, aspiré jusqu'à la moindre parcelle de son âme dans les abimes de l'enfer...



La nuit avait été agitée mais zoran était un brave guerrier, qui ne craignait pas de travailler dans un grand état de fatigue.
Plusieurs affiches était disposée à l'endroit même ou son ami l'avait renseigné la veille.
Son regard se dirigea instantannément vers un des panneau, sans qu'il sache pourquoi.
Il s'aggissait d'une banale affaire de vol, quelqu'un souhaitait récupérer son bien "empreinté" par un mendiant.
Il regarda toutefois les autres affiches qui proposaient respectivement de retrouver des survivants de la catastrophe de Dargnest, de dépécher des nouvelles à un roi d'une ville proche (il était indiqué en lettres capitales que le service était très bien payé), une affaire d'enlèvement puis un job de soldat dans la ville.