La rosée fushia du matin..

Si jamais GOB avait été une planète plate, alors ils seraient sûrement arrivés tout au bout. Ils avaient tant marché que leurs jambes continuaient d’avancer, coûte que coûte, pas par pas, sans cesse et sans réfléchir. Tout droit, c’était leur but. Loin, c’était leur objectif.

Fuir? Oui..Mais pourquoi..ils n’étaient pourtant pas du genre à avoir peur..Mais les deux jeunes hommes préféraient protéger la jeune femme qu’ils accompagnaient.

Leur destination...était encore un mystère, mais ils comptaient s’arrêter bientôt, faute de forces physiques.

Maël marchait devant. Il regardait autour d’eux, des plaines à perte de vue, et au loin, un petit village. Il fallait encore compter une bonne demi-heure de marche pour l’atteindre.

Sa fiancée et son ami marchaient en retrait, elle était un peu fatigué, et lui fermait la marche.

L’aurore tardait encore et la fraîcheur du matin semblait alourdir les trois voyageurs.

- HEY !

C’était Allen, il avait vu une silhouette sur le chemin qu’ils empruntaient. Une silhouette fine recouverte d’une cape rose, quelques mèches de cheveux blonds-roux en sortaient, tombant environs jusqu’aux épaules de la personne inconnue.

Maël s’approcha.

- Excusez-moi mademoiselle, je...

La personne se retourna. C’était un jeune homme d’une trentaine d’années.

- MADEMOISELLE? TU TE FOUS DE MA GUEULE ?

Maël se recula, réflexe oblige, et se placa devant ses deux compagnons. Il bredouilla des excuses que l’inconnu parut ignorer.

Il était petit et fin, ses cheveux étaient blonds vénitiens tandis que ses yeux étaient bleus. Sa cape était rose fushia et ses pomettes semblaient avoir la même teinte. Il avait également une barbe.

- TU VAS MOURIR, SALE CON!

Il leva la main et il y eut une sorte d’éclair en direction de Maël, une sorte de lumière turquoise qui semblait sortir tout droit d‘un monde féerique, une lumière pailletée, pleine d‘étoiles. Elænys, qui tenait la main d’Allen, le lâcha et se jeta devant Maël, pour le protéger, avant de tomber à terre, les idées peu claires.

Mael venait de repousser Elænys qui tomba ainsi à terre. D'un coup sec de son ceinturon, le jeune guerrier tira à lui une large épée qui, pendant un moment, scintilla à la lueur du soleil. Elænys crut voir, l'espace d'un instant, un reflet noir se dessiner sur la lame.
L'épée de mael contra au dernier moment l'éclair venu de la main du mage. Le choc d'origine élmentaire qui s'y produisit projeta le défenseur quelques mêtres en arrière. Il se releva aussitôt, mis la main sur la garde de son épée brulante et para le prochain assaut d'éclair, avec moins de difficultées cette fois.
Elænys se releva à ce moment et couru se mettre à l'abri derrière un rocher de bonne taille.
Juste à temps.
Un éclair zébra le ciel et un monceau de poussière recouvrit l'ancienne place où elle se tenait.
Du coin de l'oeil, elle aperçut mael prendre courageusement ses jambes à son cou. Les multiples coup de l'ennemi laissaient des traces d'herbes et de terres brulées la où elles passaient. Mais, soudainement, les coups s'arrèterent de fendre l'atmosphère: un cri retenti.
Doucement d'abord, puis intuitivement, Elænys se pencha. Elle vit Allen aux prises avec l'autre humain.
Il avait l'air en difficultées. Et mael fuyait toujours bravement. Il était tellement petit qu'on avait du mal à l'apercevoir.
Le mage, suant, avait sorti un baton d'on ne sait où et avait paré de toutes ses forces la frappe d'allen et sa lance géante.
Ils luttaient dans cette position, pour savoir qui dominerait l'autre.