GROUND OF BLOOD
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 ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D

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Elænys

Elænys


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Loisirs : Pfiouuu..pas racontable
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MessageSujet: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:17

Carte d’identité :

Nom
Severn, à l’origine.

Prénom
Serena, à l’origine.

Âge
17 ans à peine

Profil :
Serena était assez grande pour son âge. Elle mesurait à peu près un mètre soixante-dix. Qui l’eut regardée dans la rue l’eut prise pour une jeune femme d’une vingtaine d’année, et ce depuis ses seize ans. Mais en y regardant plus attentivement ses traits d’adolescente possédaient encore une touche enfantine, quelque chose d’innocent.
Ses joues resplendissaient de santé et de joie. Son visage avait une expression calme et attentive, heureuse et un brin déjanté. Ses cheveux défaits lui tombaient un peu devant les yeux, de toute leur blondeur, et reflétaient son teint rose et doré comme la peau d’une petite fille qui aurait joué trop longtemps au soleil. Ils étaient très fins et faisaient de grosses boucles de chaque côté de son visage, saisissant le regard par leurs mille éclats brillants.
Ses grands yeux bleus verts étaient mystérieux et changeaient de couleur, passant du bleu au vert, selon les saisons et émotions de la jeune femme.
Sur son avant bras gauche était dessinée une forme étrange, depuis aussi loin que remontent ses souvenirs. [Image du bidule XD]
Elle était à cet âge de la pleine pousse où se dessinent déjà les formes épanouies de la femme à qui toute chair est venue, et où le ventre est plat, la taille fragile et les cuisses dures, rappelant encore la fillette dansante.
Son cou, d’une blancheur mate, était d’un ton charmant, et mettait en valeur un pendentif de jade dans lequel était incrustée une bille d’émeraude.
Au travers de sa robe se dessinait une taille plate, qui paraissait flexible, une des plus séduisantes grâces de la femme.
Son regard, à la fois fier et doux, était en harmonie avec son front bien modelé.
Une teinte d’émotion se répandait sur ses joues, tout comme un nuage rosé, sans fadeur, car la nature lui avait à la fois données, par un rare privilège, la pureté des lignes et la physionomie.
La noblesse de sa vie se trahissait dans un admirable accord entre ses traits, ses mouvements et l’expression générale de sa personne qui pouvait servir de modèle à la Confiance ou à la Modestie.


[center]Caractère

Personne n’eut jamais rencontré de personne au caractère plus complexe que celui de Serena, et après des années, des dizaines d’années à ses côtés, ses plus proches amis ne pouvaient se vanter de la connaître parfaitement.
Tout d’abord, c’est une jeune femme très aimable et attachante, polie et attentionnée, qui s’attache très rapidement aux gens. Elle aime beaucoup les preuves d’affections, grandes marques d’amitiés et autres séances d’embrassades chaleureuses.
Elle a également grandi dans un pensionnat pour garçons, avant de partager la vie de Maël puis d’entrer dans une communauté de mercenaire où elle fut la seule fille. Malgré cela, elle a continué à rester féminine, et pas qu’un peu. Elle devînt rapidement la princesse de la bande, celle que chacun aimait et protégeait quel qu’en soit le prix.
Mais ce n’était pas pour cette raison qu’elle laissait les autres se salir les mains pour elle. Toujours à fond, elle ne vivait que pour aider les autres et pensait d’abord à ses compagnons plutôt qu’à elle-même.
Les sentiments qu’elle éprouve envers les membres de la communauté sont amicaux, presque fraternels, excepté envers Octave qu’elle ne vit que peu et qui ne lui paru pas très agréable.
Précisément, sa relation avec Allen est plus fusionnelle. C’est le meilleur ami de Maël et c’est aussi le premier membre de la communauté qu’elle rencontra.
Du côté d’Allen, ses sentiments à l’égard de la jeune femme sont à mi-chemin entre de la fraternité poussée et de l’amour. Il ne touchera jamais à la jeune femme, par respect pour elle et pour son ami, mais se jurera de la protéger au péril de sa vie et de toujours chercher à atteindre son bonheur.
Quant à Maël, la jeune femme le rencontre très tôt et l’apprécie déjà au bout de quelques minutes. Cette complicité, légèrement provoquée par Maël, s’accentua de jour en jour jusqu’au bout. Tandis qu’il vit en elle une femme dès le premier jour, les sentiments qu’éprouve la jeune fille à son égard passèrent de l’admiration à l’amitié, avant d’évoluer dans un rapport particulier, entre fraternel et paternel, et enfin d’arriver vers un sentiment amoureux, qui ne cessera de se développer en fin de compte.
Si la jeune fille est si spéciale, en fin de compte, c’est à cause des évènements troublants de son enfance. Elle naquit d’une union adultère, entre un homme riche et une femme prostituée. Ses parents se fréquentèrent encore cinq ans après sa naissance, puis elle n’entendit jamais plus parler de son géniteur.
Les troubles de son enfance l’ont profondément déstabilisée, même si elle l’avait toujours nié, et la peur de tomber aussi bas que sa mère l’avait toujours hantée. Jamais elle n’accepta de revoir ses parents, sauf à un moment où elle fut obligée, malgré elle, de rencontrer l’un d’eux. C’est le plus loin possible de ses ascendants qu’elle décida de construire sa nouvelle vie, peu après son dix-septième anniversaire.

Race
Humaine

Points de statistiques


Attaque:
10

Défense:
35

Animisme:
20

Vitesse:
25

Charisme:
30


Dernière édition par Elænys le Dim 9 Nov - 15:32, édité 3 fois
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Elænys

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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:18

Fiche Technique :

Équipement :

-Un Katana-

Le Katana est un sabre courbe qui mesure entre 60 et 70 centimètres.
Celui de la jeune femme mesure un peu plus de 61.5 centimètres.
L’arme de la jeune fille est un Katana à lame sombre. Il est de taille moyenne et toujours extrêmement propre, car il appartient à une jeune femme plutôt maniaque. Sa lame est d’un tranchant parfait et sa courbe gracieuse.
Elle n’est pas très pointue, mais je ne vous conseille néanmoins pas de poser votre doigt sur la pointe de l’arme si vous tenez à l’usage de celui-ci.
Sur la poignée de l’arme se trouvait un ruban noué, d’une couleur bleue, souvenir d’une certaine cérémonie de mariage.
Ses mouvements étaient rapides et précis, mais d’une force qui n’était pas réellement impressionnante.

-Une Lyre-

Elle possède également une lyre en bois d’ébène, à 5 cordes.
Très solide et d’une légèreté incomparable, elle est faite d’un matériau peu commun aux instruments de musique et plutôt utilisé pour fabriquer des arcs, en raison de sa souplesse rare.
Elle l’accompagne pour le chant, quand elle ne l’utilise pas seule.
Sa lyre lui sert à invoquer une puissante et très ancienne magie de défense, mais aussi d’attaques psychiques, même si les techniques utilisées par la jeune femme sont uniquement, ou presque, des techniques de défense utilisées en cas d’urgence extrême, car elle n’aime pas combattre avec cet instrument.
La lyre est un instrument vieux comme le monde, un instrument à cordes pincées à la caisse de résonance très étroite, ce qui rend l’instrument beaucoup plus facile à transporter que d’autres qui utilisent le même système.
Plutôt utilisé comme accompagnement du chant, il existe toutes fois quelques rares musiciens, comme elle, qui l’utilisent le plus souvent seule.
Alignement
Neutre

Techniques


-Première technique : Ishibashi wo tataite wataru -
D’un geste de la main allant du ciel vers un ennemi se trouvant au sol dans une position de faiblesse (c’est à dire quand elle même se trouve debout et en mesure de l’attaquer), Elænys peut donner la mort à celui ci d’une sorte d’épée mesurant environs deux mètres et ressemblant à un crucifix pointu, celui-ci tombe littéralement du ciel selon la trajectoire orchestrée par la main de la jeune femme pour transpercer de corps de l’adversaire qui aura droit à de rapides obsèques et une tombe catholique gratuitement (XD)
Quand l'adversaire va recevoir un coup fatal, serena se la pete en lui faisant le coup de grace.
Effet: Impressione les gens sur le terrain.
Cout: Deux points d'animisme.

-Deuxième technique : Mélodie Maladive-
Cette technique permet à la jeune femme, en chantant, accompagnée de sa lyre, de créer une forte illusion à ses adversaires.
La vision de l'adversaire se trouble et se déforme. Ils ne ressentent plus rien d'autre que la musique, qu’ils entendent sans cesse, même lorsqu’elle s'arrête de jouer et de chanter, ce qui lui permet de faire autre chose, comme attaquer avec son Katana ou s'enfuir.
Elle doit jouer pendant dix secondes ou plus, sachant que plus elle joue plus l‘illusion durera.
Jouée plus d’une minute, la mélodie se ralentit et devient plus mélancolique. Les premières notes du nouvel air enlèvent la velléité et l'agressivité à son adversaire qui par la suite s'endort.
Pendant cette musique, elle ne peut pas attaquer, seulement esquiver, car l‘instrument requiers ses deux mains. La technique consomme autant d’énergie physique que pour n’importe quelle personne qui jouerait de la lyre, c’est à dire une quantité pratiquement nulle.
Effet: Tous les adversaires sur presents sur le terrain perdent un tour.
Cout: 10 d'animisme mais vulnerable pendant un tour.

-Troisième technique : Ishin Denshin (Longueur d‘onde)-
C’est une technique simple mais utile. La jeune fille s’en sert pour se déplacer dans l’espace en un temps record, par le moyen de la téléportation, aux côtés de Maël ou d’Allen. Elle peut, de cette façon, échapper aux différents obstacles et pièges.
La technique comprend également un échange de pensées par télépathie entre les trois alliés (passif).

-Quatrieme technique: O-fuda-
La technique de l’O-fuda est une technique ancestrale consistant à contenir un sort d’attaque ou de défense dans un rectangle de papier ou de tissu sacré porteur d’une calligraphie et d’un sort puissant. Si cette technique permet de créer de nouveaux sortilèges mis au point par le lanceur, elle peut également servir à contenir une attaque ennemie, ainsi esquivée et aspirée, pour ensuite être réutilisable à souhait. Chaque rectangle de papier ou de tissu se consume après utilisation, il faut donc penser à en faire un double si l’on ne veut pas perdre la technique.
Effet:
Degats de zone: 10 de dommages par individu.
Cout: 20 animisme.
Degats: 25 de dommages.
Cout: 20 d'animisme.
(Au choix)
Classe d’armes
Mercenaire


Dernière édition par Elænys le Dim 9 Nov - 15:41, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:18

Sommaire :

Prologue
Et c’est quoi ton nom ?
Je vais dormir sur cette montagne de coussins
Tu vas y retourner ?
C’est ma nouvelle protégée !
Fin prête..
Bienvenue dans la famille..
Oui, chef !
J’ai un Katana !
Je suis heureuse, Maël..
Mec.. T’es merveilleux
Nous avons à faire à un fou..
Serena, tu es en vie
C’est ridicule, j’ai l’impression d’être une poupée !
J’aurais TANT aimé vous avoir à dîner..
Vieux, on va se marier
Aujourd’hui, tu te maries ~ Octave
Épilogue


Histoire :

Prologue
- Dites Maman, aujourd’hui, pourrions-nous acheter des poissons, pour les mettre dans le bassin?

Une petite fille, qui semblait âgée de huit ans, regardait sa mère, les yeux brillants.
Autour d’elles, les gens grouillaient, comme chaque dimanche matin au marché communal.
Une foule de femmes, âgées de 15 à 50 ans, faisait les emplettes pour subsister durant encore une semaine.
Les marchands, toujours souriants, vendaient leurs produits et criaient, pour attirer la clientèle.
Une femme d’environs trente ans se tourna vers la petite, à qui elle donna sa main libre, l’autre étant prise par le panier.

- Nous verrons si nous avons le temps. Maintenant dépêches-toi, il y a beaucoup de monde sur le marché aujourd’hui, je ne dois pas te perdre!

La petite baissa les yeux et accéléra l’allure. Sa mère allait trop vite pour elle, qui était obligée de courir, entraînée par une main qui serrait la sienne beaucoup trop fort. Ses cheveux blonds dorés étaient rassemblés en une grosse natte qui tombait le long de son dos, fermée par un gros nœud blanc.
Sa mère l’entraîna et elles traversèrent toutes deux le marché, quand sa mère s’arrêta devant un marchant de fruits. La petite s’émerveillait devant toutes ces couleurs diverses et variées, mais sa mère n’acheta que des poires qui n’étaient pas très jolies, ni très appétissantes selon la fillette.

Après une petite demi-heure de courses, elles retraversèrent la marché en direction de la maison, et passèrent devant le seul marchand de bêtes de la région.

- Dites Maman, alors, nous avons bien le temps d’acheter des poissons, non? Oh regardez, aujourd’hui, le marchand a des poussins à vendre, nous pourrions en élever un, il nous donnerait des œufs plus tard!

La petite regarda sa mère, de ses grands yeux verts tout écarquillés d’envie. On aurait dit deux émeraudes luisantes et rondes dans son regard. La jeune femme qui l’accompagna posa un regard déconcerté vers elle et lui répondit sèchement que ce serait pour une autre fois, avant de reprendre une marche rapide vers la maison familiale.

Leur maison était haute et très étroite. Sur trois étages il y avait seulement quatre pièces à vivre, une cuisine et une salle de toilette. Derrière la maison se trouvait un petit jardin avec un bassin, plutôt sale et peu profond, où grouillaient grenouilles et crapauds.
Au rez-de-chaussée se trouvaient la cuisine et la salle à manger, au fond de laquelle se trouvait l’accès au jardin, dans lequel se trouvait une table d’extérieur en piteux état, mais où mangeait la famille durant les beaux jours.
A l’étage au-dessus se trouvait le salon, qui recouvrait toute la superficie de l’étage. Plutôt épuré et un peu vide, on y retrouvait un sofa, trois fauteuils et un secrétaire rempli de papiers.
Le secrétaire se fermait par une petite clé, et à l’intérieur de celui-ci se trouvait un tiroir secret, lui aussi fermé par une autre clé. Personne n’a jamais vu ce qu’il s’y trouvait, et ce mystère faisait rêver la jeune enfant.
Au dernier étage se trouvaient deux chambres minuscules et une salle de toilette. Le carrelage mural de cette petite salle très féminine était en pierre de jade, ce qui donnait une ambiance très verte à toute la pièce.

En rentrant du marché, la petite proposa timidement son aide en cuisine mais sa mère la refusa poliment, l’envoyant dans sa chambre. Sans broncher, la petite grimpa les deux escaliers qui menaient à sa chambre sans aucun bruit avant de s’asseoir à son bureau avec un crayon et une feuille, et de dessiner quelque chose de très difficilement qualifiable.

C’était comme ça tous les jours.
La petite passait le plus clair de son temps seule dans sa chambre.
Son père était l’époux d’une ancienne amie de sa mère. Avant, il venait très souvent les voir, plus particulièrement la mère de la jeune enfant, mais depuis quelque temps, il ne venait plus.

Le moment où il a arrêté de venir coïncide au moment où l’argent a commencé à manquer, et la mère de famille a commencé à s’absenter de longues heures, laissant sa fille seule toute la journée et une partie de la nuit parfois.

Quand elle eut dix ans, la petite alla avec les garçons à l‘école, car sa mère ne pouvait plus la garder à la maison Elle revenait chez elle le week-end et y apprenait toutes sortes de choses comme lire, écrire et compter. Elle y rencontra plein de jeunes garçons de son âge, mais aussi des plus âgés, et s’en fit des amis.


Dernière édition par Elænys le Dim 9 Nov - 15:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:19

« Et c’est quoi ton nom ? »


Dans l’école où vivait Serena, il n’y avait que des garçons, les plus jeunes avaient dix ans comme elle, et les plus âgés en avaient vingt. Au début, elle n’avait pas d’amis. Petit à petit, elle s’attacha aux garçons qui avaient son âge, mais comme partout, avec l’âge, des conflits ont lieu, au début de l’adolescence, et les garçons de son âge commençaient à ne plus lui parler, à ne plus l’apprécier,…
Quand elle avait treize ans, elle n’avait plus aucun ami, mais fit une rencontre qui changea sa vie.
C’était un soir d’hiver, un samedi soir. Comme chaque week-end, l’école était fermée. Depuis quelques mois, sa mère avait un nouveau travail, et vivait chez un particulier, une famille où elle travaillait en temps que cuisinière. La maison avait été vendue, car l’argent manquait cruellement pour payer l’école, et le week-end donc, elle travaillait aussi, tandis que sa fille se débrouillait seule. Elle laissait toujours un peu d’argent à sa fille pour se nourrir et se loger.
Mais ce soir-là, la jeune fille n’avait pas envie de dormir.
Plutôt que de dépenser de l’argent, elle se dit qu’il valait mieux économiser la somme qu’elle aurait du investir dans une chambre dans une auberge. Elle traînait donc, au clair de lune, dans les rues avoisinant l’établissement scolaire d’où elle ne pouvait pratiquement jamais sortir. Quelle joie d’être à l’extérieur! Sans couvre feu, sans grilles, barrières infranchissables, sans professeurs ou élèves agaçants! Elle s’assit sur un banc et regarda le ciel. Elle se demandait s’il n’y avait pas quelque chose d’autre que la ville. Comment c’était, la campagne.. Elle se promit qu’à sa sortie de l’école, elle vivrait là bas, à la campagne. Elle pourrait visiter des champs, des forêts, ce serait le bonheur!
Il faisait un peu froid dehors. Elle se recroquevilla sur elle-même et commença à chantonner.

- Hey.. Bonsoir! T’es pas la fille qui va à l’école pour garçons, par hasard?

Trois garçons se trouvaient juste derrière le banc et lui souriaient. Ils devaient avoir entre dix-sept et vingt ans. L’un d’eux était brun et avait les cheveux longs à peu près aux épaules, les autres avaient tous les deux des cheveux mi-longs, chacun d’une couleur différente, l’un aux cheveux très blancs, l’autre aux cheveux très noirs; celui qui avait parlé, justement.

- Euh..oui.. C’est bien moi. Mais..Qui êtes-vous?

Les garçons avaient l’air plutôt étrange, suspects, et le fait qu’ils soient environs de cinq ans son aîné effraya d’autant plus la petite qui se montrait un peu distante.
Ils se regardèrent, entendus, et parlèrent tous en même temps.

- Comment tu t’appelles? Pourquoi t’es toute seule? Tu t’ennuies pas ici? C’est dangereux pour une petite fille!! Tu devrais venir avec nous! Viens avec nous on va s’amuser? T’as faim, viens, on t’invite à manger!

Le plus grand, celui qui avait des cheveux blancs, lui pris la main, la serra un peu, sourit, et tira légèrement sur son bras pour lui faire signe de venir avec eux. La fillette était morte de peur, ces hommes ne lui inspiraient pas confiance.

- Hé, vous, arrêtez de l’emmerder, sinon j’vous pète la gueule, c’est compris!?

La jeune fille se retourna. Un homme d’environs un mètre quatre-vingt-dix se dressait environs dix mètres plus loin, il avait l’air pas très content. Il était plutôt musclé et devait peser environs soixante-quinze bons kilos, si ce n’est plus.
Il avait un long manteau noir, tout simple, avec une capuche. Il ne l’avait pas mise sur la tête mais on la voyait tomber dans son dos. C’était une capuche bordée de fourrure, et elle arborait un chrysanthème. L’ombre alentour faisait qu’on distinguait mal son visage, mais pouvait apercevoir ses longs cheveux noirs qui lui tombaient en cascade sur les épaules, ainsi que deux yeux verts brillants comme ceux d’un chat, le tout d’un regard particulièrement menaçant.
Son manteau lui arrive pratiquement aux chevilles et l’une de ses manches est étonnamment plus longue que l’autre, la gauche semble-t-il, et ne laisse pas voir sa main. La petite observa que tout le poids de son corps était transporté sur son côté gauche. Son visage était particulièrement pâle, comme phosphorescent.

- Qu’est-ce t’as dit, mec? Tu vas nous faire quoi, hein?

L’adolescent aux cheveux blancs, qui tenait la main de la petite, leva le bras, soulevant la gamine dix centimètres au dessus du sol, à bout de bras, et apparemment sans efforts.

L’autre sortit un genre de couteau, mais plutôt grand, et répondit, en esquissant un sourire.

- J’ai dit que tu devrais sérieusement penser à lâcher cette fille, et tout comme tes deux compères, penser à courir très, très vite.

Le garçon aux cheveux blancs relâcha délicatement la petite et fila, l’air de rien, avec ses amis, d’un pas plutôt rapide. La fillette baissa les yeux tandis que, pas si pressé que ça, l’homme au long manteau rangea minutieusement son arme et riant très légèrement. Puis il rejoint la fillette sur le banc. La fillette plongea ses yeux dans ceux de l’homme à côté d’elle, tremblotante.

- …Bouffons. Qu’est-ce qu’ils te voulaient, petite ?

- ..Je sais..pas.. Merci.

- Aha.. De rien, vraiment. Je les aime pas, ça m’a amusé. Je m’appelle Maël. Dis-moi, tu as de très jolis yeux, fillettes.

La petite sourit, rassurée que ce garçon ne soit pas comme les trois autres. Il soupira comme s’il était un peu fatigué et regarda la petite.

-Merci monsieur.. Maël ! Vous avez aussi de jolis yeux, ils sont..verts comme les miens !

Maël sourit à son tour, puis éclata de rire.

- Hé oui, mais dis-moi, quel âge as-tu? Et c’est quoi ton nom?

La petite frissonna, puis répondit, en riant aussi, par politesse et parce qu’elle avait froid et que rire ça fait oublier le froid:

- Je m’appelle Serena, et j’ai treize ans. Et vous, vous avez quel âge, Maël?
Le jeune homme ne répondit pas tout de suite, continuant de rire légèrement, comme s’il ne l’avait pas fait depuis longtemps. Durant quelques secondes, il regarda la petite comme s’ils se connaissaient depuis des années. Une confiance magique dans le regard.

- J’ai 22 ans ! Dis, tu as l’air d’avoir froid. Moi aussi j’ai froid. Si tu n’as nul part où passer la nuit et si ça te dit, tu peux venir chez moi. Mais je ne veux pas t’obliger comme les trois abrutis, c’est toi qui vois !

Il se leva et sourit à la petite en lui tendant une main amicale et rassurante, une grande main qui inspirait confiance.
La petite hésita, se leva, et posa ses petits doigts dans la main de Maël. Heureuse, elle lança un joyeux :

- Alors c’est partiiii !!

« Je vais dormir sur cette montagne de coussins » XD


Maël avançait doucement. La fillette était petite et il ne voulait pas l’obliger à courir derrière lui. Il vivait dans un petit appartement, au-dessus de la boutique d’un sellier bourrelier, dans une petite ruelle sombre.

- A l’origine, c’était un grenier, mais maintenant c’est sympa, c’est ma maison, je m’y sens chez moi.. Même si j’voyage beaucoup, je reviens souvent ici.

Il ouvrit la porte. La seule pièce servait à la fois de chambre, de pièce à vivre et accessoirement de salle de toilette à en juger par la présence d’un lavabo couleur abricot. Le lit était en plein milieu de la pièce. Il croulait sous un tas de coussins si impressionnant que la jeune fille se demanda si Maël en faisait la collection.
Il y avait aussi une table dans le coin de la pièce, il y avait plein de choses dessus mais la petite fille n’y fit pas attention.

- Ça me plait, dit-elle en souriant.

Le jeune homme avança vers le lit, et d’un coup de bras, envoya valdinguer la moitié des coussins par terre, puis, tirant d’un coup sec le couvre lit, fit tomber l’autre moitié.

- C’est marrant d’avoir plein de coussins mais je veux accéder à mon lit moi ! Aha !

Il sourit puis fit signe à la petite de s’asseoir. Au loin on entendait les cloches d’une église.

-Oh ! Mais c’est que mine de rien, il est déjà une heure du matin, dis-moi tu n’es pas fatiguée? Moi je suis exténué, alors je propose qu’on fasse vite un gros dodo ! T’as qu’à prendre mon lit, je vais dormir sur cette montagne de coussins (enfin, si j’arrive à l’escalader, aha!)

La petite ne se fit pas prier, elle regarda le jeune homme s’étaler sur les coussins, se recouvrant du couvre lit qu’il tenait toujours dans la main, puis se glissa sous les couvertures du grand lit, pour sombrer dans un profond sommeil.

« Tu vas y retourner ? »


Le lendemain matin, ce furent les cloches de la même église qui réveillèrent la petite. Dans l’ensemble, elle avait passé une bonne nuit, et s’éveillait en pleine forme, heureuse d’avoir séjourné un moment au pays des rêves.
Un rayon de soleil éclairait la pièce, transperçant la fenêtre. Serena ouvrit un œil, puis les deux. Quand elle s’habitua à la douce lumière de la pièce, elle se redressa et regarda autour d’elle, en particulier en direction de la pile de coussins.
C’était maintenant un tas de coussins plutôt dispersé, recouvert d’un couvre lit. La nuit sur cet aménagement de lit devait être nettement moins agréable que celle qu’elle avait passé.
Le jeune homme, quant à lui, était levé depuis quelque temps déjà. Et sorti de l’appartement, à en juger par son absence.
La petite refit le lit, remit le couvre-lit, et y posa de façon légèrement ordonnée tous les coussins. Quand elle eut fini, elle ramassa les quelques papiers qui se trouvaient sur le sol, en fit une pile nette qu’elle posa sur la table, ouvrit les rideaux qui ne servaient pas à grand chose étant donné qu’ils étaient plus petits que la fenêtre, puis ouvrit celle-ci. En un mot, elle rangea la pièce.
Quand elle eut fini, elle entendit la porte se rouvrit, c’était Maël qui revenait.

-Oh! Tu es déjà levée? Il n’est que neuf heures, j’ai ramené quelque chose à manger. Merci pour le lit !

Il sourit, puis sortit du pain et autres choses prévues pour le petit déjeuner d’un grand sac en toile. Il les posa sur la table, repoussa tous les papiers dans un coin et invita la petite fille à venir manger.

- Un jour il faudrait que je trie ces papiers, c’est mon courrier depuis que je me suis installé, ça sert à rien, regarde, il prit un des papiers, c’est juste une publicité!!

La petite sourit. Maël était quelqu’un d’aimable et de drôle, elle l’aimait bien.

- Tu veux faire quoi aujourd’hui, petite? Tu vas bien à l’école à côté de l’église, non? Tu dois y être pour 16heures, c’est ça? Tu vas y retourner?

La petite réagit à cette question. C’est une des premières fois qu’on lui demande de prendre une décision. Elle ne voulait pas dire n’importe quoi.

-Je ne sais pas..j’en ai pas vraiment envie..

Le jeune homme sourit, puis réfléchit, répondant doucement :

- Hé bien, c’est à toi de choisir, personnellement, tu ne me déranges pas du tout, et tu peux rester ici autant que tu veux, mais si tu as des affaires à l’école ou des parents, ils vont s’inquiéter de ton absence.

Il se leva et marcha en direction d’une petite étagère d’appoint toute encombrée de boites dépareillées, juste à côté de la porte, puis pris quelque chose. Il vint se rasseoir à la table, le poing fermé sur quelque chose, puis tendit la main à la petite, découvrant une petite clé en métal.

- T’es grande non, tu sais à quoi ça sert.

Il sourit puis fit un clin d’œil à la fillette. Elle le remercia et mit la clé dans sa poche, souriant à son tour.

- Mm.. Maël, aujourd’hui, je viens avec vous, où voulez-vous aller?

Le jeune homme éclata de rire.

- Mais j’espère bien que tu viens avec moi, aha! Sinon je vais sérieusement m’ennuyer, j’ai plein de choses à te demander sur toi. Je suis un curieux ! Alors..aujourd’hui, je vais voir un ami, partante?

La petite approuva, ils se levèrent, puis sortirent.
Que c’est agréable les rues, le matin. Nous étions dimanche, la plupart des femmes sortaient de la messe pour aller au marché, tandis que leurs maris rentraient à la maison; les rues étaient désertes.

- Il habite un peu loin, c’est hors de la ville, il faut traverser la campagne..Pas grave?

Les yeux de la petite s’illuminèrent, elle allait enfin connaître la campagne.

-Oh ça non, je ne suis jamais allée dans la campagne, j’ai hâte de voir comment c’est!!

Ils éclatèrent tous deux de rire et se mirent en chemin, tout en discutant. Quelques heures plus tard, ils étaient arrivés chez l’ami de Maël.


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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:20

« C’est ma nouvelle protégée ! »


Plantés devant la porte, immobiles, Serena proposa qu’on sonne simplement à la tirette qui se trouvait à droite de celle-ci, mais Maël répondit quelque chose comme «Non, ça ne me ressemble pas. »
Il donna un coup sec sur la poigné puis un magistral coup de pied dans la porte, qui s’ouvrit.

- SAAAAAAAAAAALUTTTTTTTT VIEUUUUX !! C’EST MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!

La maison était banale, un peu plus meublée que celle de Maël et comportait plusieurs pièces à en juger par les portes différentes et l’escalier qui s’y trouvait. Assis à son bureau se trouvait un jeune homme d’environs 25ans. Il avait des cheveux très courts, châtains, et un sourire jusqu’aux oreilles.

- Hey ! Mec, t’abuses ! T’as encore ramené une fille chez moi !! AHA ! Comment tu t’appelles petite?

Il lança un regard interrogateur à la fillette, puis un regard encore plus insistant à Maël, qui signifiait sans doute «Mec, c’est qui? »

-Elle s’appelle Serena, et elle a treize ans, c’est ma nouvelle protégée!

Maël fit un grand sourire, digne de celui de son ami, puis se retourna vers la petite :

- Lui c’est le vieux de la bande, tu peux l’appeler le vieux, mais t’es pas obligée, t’as le droit de l’ignorer et de pas lui adresser la parole, s’tu veux !! AHAHA !!

A cet instant, Maël se pris une énorme baffe de son ami, qui, après cela, s’agenouilla vers la petite, tendant une main :

- Enchanté, moi c’est Allen ! Faut pas l‘écouter, lui, il dit que des bêtises !

Maël s’agenouilla aux côtés de son ami.

- Dooooooonc, je rectifie.. Ne l’écoutes pas, IL ne dit que des CONNERIES !

Ils éclatèrent de rire, puis Allen proposa aux deux invités de s’assoire avec lui à table dans la salle à manger, pour discuter sérieusement.
Au début, les deux hommes parlèrent de choses dont Serena ne comprenait pas grand chose, puis, petite à petit, elle saisit des bribes.

- Tu vas la faire entrer dans le groupe? Une fillette? Aha mec, t’es génial.

- Mec j’en sais rien encore, c’est quand même une gosse quoi. En plus j’me suis attaché, j’veux pas qui lui arrive de merdes.

- Bah décides-toi. Ça nous fera bien une fille, enfin. Et puis on va la guider ta petite, c’est pas comme si j’t’avais demandé de l’envoyer en guerre demain, mec!

Maël semblait réfléchir, puis regarda la fillette.

- Serena, tu sais te battre?

La petite fut tout d’abord très étonnée de la question, puis, avant même qu’elle ouvrit la bouche, Maël ajouta :

- Tu te souviens des trois mecs qui t’ont embêtée, ils ont eu peur de moi, parce qu’ils me connaissent bien, je fais partie d’un groupe, avec Allen et d’autre. Un groupe d’amis qui se battent contre les cons dans ce genre. Et en ce moment, on recrute !

L’ami de Maël, Allen, ajouta :

- Bon, au départ, les critères, c’était : Grand, Blond, Baraqué, Deux mètres, Quatre-vingt-dix kilos et bonne maîtrise de l’arme, minimum.. Mais.. On n’a trouvé personne comme ça, et puis ça fait toujours plaisir d’avoir une fille dans la bande, en fille on a que.. Mec.. Y’a Jérôme comme fille!

- MEC T’ES IMMENSE ! Nan, Serena, l’écoutes pas, Jérôme c’est un mec, je te le présenterais bientôt. Enfin, si tu acceptes..

- J’accepte, dit la petite en souriant, avec plaisir même!

C’est dans la joie que la conversation se termina, avec en conclusion que la petite allait rentrer dans l’ordre après avoir subit un entraînement intensif avec Maël et divers autres membres, qui s’achèverait par une cérémonie du genre baptême.
Serena était heureuse, et les deux autres avaient l’air d’êtres à peu près aussi satisfaits.

« Fin prête.. »


C’était un soir, à la fin de l’été. Ça faisait des mois que Serena et Maël vivaient ensembles, chez Maël, chez des amis ou dehors, sur la route. L’entraînement intensif de Serena touchait à sa fin. Bien sûr, elle n’était pas arrivée à un niveau exceptionnel, mais c’était honorable, et puis, une pause était méritée, d’autant que dans deux jours, elle fêterait ses quatorze ans.
Pour marquer le coup, sa fête d’anniversaire ne serait autre que sa cérémonie d’entrée dans le cercle mystérieux et fermé que Maël lui avait proposé de rejoindre, huit mois plus tôt.
Il était question de guerre, Serena le savait, il était question de force, de combats.
Désormais, elle ferait réellement partie d’une armée.
Les techniques de combats inculquées par Maël étaient d’abord des techniques de force, utilisant des armes blanches, mais aussi des techniques de magie ancienne, le tout donnant quelque chose de redoutable.
Au début, les choses n’étaient pas faciles pour la petite, qui n’était pas très sportive, très énergique.
Quand maintenant, elle repense au dernier hiver, elle rit et se rend compte à quel point elle a changé.
Elle est également entre temps devenue une femme à part entière, malgré son jeune age, et a acquis des valeurs. « L’éducation » qu’elle a reçu de Maël fut pour elle la meilleure, ou du moins à ses yeux, et elle en était très fière.
L’adolescence a fait que non seulement cela, mais son corps également, a changé, en faisant une personne tout à fait différente de la fillette qui se faisait agresser sur un banc par trois adolescents dérangés.
Quelques jours après le début de la nouvelle année, elle avait coupé sa longue natte blonde pour laisser place à une jolie coupe de cheveux mi-longs qui lui tombaient juste au-dessus des épaules. Sa voix s’était assagie.
Son visage s’était fait plus ovale, remplaçant sa bouille ronde de petite fille et ses yeux brillants s’étaient fait plus graves.

- Tu es prête Serena? Tu te sens comment?

Maël se tenait debout, derrière elle, dehors. Une légère brise rafraîchissante soufflait. C’était très agréable, car la chaleur était pratiquement étouffante en journée, ces temps-ci.

- Maël! Oui, je suis prête, fin prête! Et je me sens bien, j’ai même hâte. Mais j’appréhende le fait de changer de prénom, j’espère que ce sera joli..

Elle sourit, plongeant les yeux dans celui qu’elle voyait comme son père, son frère et tant d’autres choses à la fois, celui qu’elle aimait plus que tout au monde, car elle aimait peu de personnes. Il lui sourit à son tour.

- Mais oui ce sera joli! Personnellement, j’aime beaucoup, et ça t’ira très bien.

Il s’approcha d’elle, la pris dans ses bras et lui caressa les cheveux. Mine de rien, il s’était beaucoup attaché à elle en presque un an, cette petite fille qu’il avait trouvée intéressante depuis qu’il l’avait vu se faire emmerder par trois cons sur un banc. Il se rappelait, à ce moment précis, la première nuit où elle est venue chez lui, quand il a passé plusieurs heures à la regarder dormir, en réfléchissant..
Il se souvenait aussi du matin suivant, où il lui avait donné une clé, tout en regardant ses yeux briller.
Le jour même où il lui avait présenté Allen, puis où elle avait accepté de se joindre à eux sans même savoir dans quoi elle s’engageait.
Il pensait aussi à quel point elle avait changé, qu’au début, elle ne disait jamais rien, elle regardait les autres dire des conneries en souriant, tandis que maintenant, elle élève la voix et donne son avis, avec franchise, ou alors éclate de rire avec tout le monde, quand les imbécillités lancées sont d’une débilité trop imposante.
C’est une charmante jeune fille, et la seule femme dans le groupe, et Maël n’a qu’une fierté; c’est la sienne, sa protégée, à lui seul. Sa propriété en quelques sorte, c’est avec lui qu’elle vit et c’est lui qu’elle suit, malgré son attachement amical pour les autres, il sait, il sent sa supériorité à leur égard sur ce point.
Au loin, on entendait résonner une voix :

- HEY VOUS! On vous cherchait depuis des siècles, à taaaaaaaaaaaaaaaable!

C’était Allen, une louche à la main. Depuis deux jours ils étaient venus chez lui, car la cérémonie allait se dérouler dans sa maison, c’était le seul qui avait une maison assez grande pour recevoir tous les autres en même temps.
Ils s’installèrent à table, et le repas commença, dans la bonne humeur. Tout le monde était attablé, et c’était comme en famille; on se sentait bien.


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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:21

« Bienvenue dans la famille.. »


Malgré le fait que la cérémonie soit officielle, le plus grand chaos régnait à table, ce midi là. Tout d’abord, Allen, qui était fan de l’organisation, tentait vainement de rapatrier tout le monde à table, ce qui était peine perdue tant que le poulet n’était pas cuit et servit. Le temps d’asseoir de force quelques amis, ceux qu’il avait forcés à s’attabler auparavant étaient repartis faire bronzette dans le jardin ou participer à un jeu de cartes au salon, tandis que deux ou trois personne étaient encore en train de dormir, à l’étage.
Tout le monde se retrouvait sur des matelas, à l’étage, excepté Serena qui, étant la seule femme de la maison, avait le privilège de voler sa chambre à Allen, qui se voyait dans l’obligation de dormir (ou plutôt de ne pas dormir) avec les autres dans le grenier.
Elle était en train de refaire le lit quand Maël entra dans la pièce.

- Serena, bon anniversaire, j’ai quelque chose pour toi, mais je voulais te le donner maintenant, avant que cette bande d’imbécile commence à te harceler dans tous les sens.. Tiens !

Il sourit et tendit la main vers Serena, point fermé. Elle s’approcha et mit sa main sous celle du jeune homme, qui s’ouvrit, laissant apparaître un pendentif en jade avec une petite émeraude au centre. Elle le prit entre ses doigts et alla embrasser Maël pour le remercier. Elle lui tendit et il lui mit le collier.

- Merci, il est vraiment magnifique!

- Aha c’est rien! Il te va vraiment bien!

Un cri retentit en bas, c’était le signe qu’Allen se préparait à se pendre.

- Je crois qu’on ferait mieux de descendre, proposa Maël.

- Effectivement c’est une bonne idée, acquiesça Serena, ouvrant la porte et se dirigeant vers les escaliers.

Ils se dirigèrent vers la salle à manger, où Allen s’affairait, rouge de colère. L’arrivée de Serena et Maël calma l’agitation, et tout le monde commença peu à peu à s’asseoir et se taire. Quand tout le monde fut assis, Allen se leva, esquissa un sourire, et commença un discours.

- Bonjour à tous, mes amis..
Comme vous le savez tous, aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Serena. Par conséquent, nos traditions font qu’après avoir accepté d’entrer dans notre groupe, le jour de son anniversaire, la personne est rebaptisée. Nous avons beaucoup réfléchi. A l’origine, nous avions mit au point une liste de prénoms et ils étaient choisis aléatoirement, mais, cette fois-ci, ce n’est pas le cas, car Serena est une fille, la première, et j’espère que ce ne sera pas la dernière de notre communauté, quoi qu’il en soit, nous avons du trouver un prénom, et y avons passé beaucoup de temps. J’ai l’honneur de t’annoncer que Serena n’existe plus, désormais, tu te feras appeler Elænys. Jeune fille, je suis fière de te souhaiter officiellement un bon anniversaire, et une bonne chance pour la suite, à nos côtés, dans la…

- ALLEN ON S’EN FOUT, ON VEUT BOUFFER, POURQUOI TU FAIS DES DISCOURS LONGS ET INUTILES!?

L’interruption d’un des invités vexa profondément Allen, mais, quand il vit que trois autres personnes étaient prêtes à appuyer l’avis dudit gêneur, il soupira, puis ajouta :

- En conclusion, bienvenue dans la famille, Elænys!


« Oui, chef ! »


C’était déjà l’heure du départ. Maël et Elænys se préparaient à un long voyage, ils projetaient d’aller à la mer. Mais c’était avant tout pour rencontrer quelqu’un que Maël appréciait particulièrement. Et il tenait à présenter cette personne à Elænys.

- Alors, Elænys, tu t’y habitues, à ce prénom?

Elænys sourit, et répondit:

- C’est dur da changer de nom comme ça, mais ça va aller! C’est vraiment joli! Allen m’a dit que c’est toi qui l’as trouvé..

- Ah.. Ben oui, enfin, ils m’ont tous beaucoup aidé…

- Oh, Maël, ne fais pas ton faux-modeste, ça te va pas !

Elle sourit puis lui tira la langue d’un air malicieux. Mains dans la main, ils avançaient plutôt rapidement sur la route qui les mèneraient au prochain village. Plus ils s’éloignaient de leur appartement, plus Elænys se sentait légère. C’est sûrement parce que le village lui rappelait son enfance. Quelques semaines auparavant, au marché, elle avait croisé sa mère, qui faisait les courses pour la famille dans laquelle elle travaillait. Elle l’avait reconnue, mais sa mère, en revanche, n’a pas fait le rapprochement. Elle lui a dit quelque chose comme «Excusez-moi, mademoiselle! J’aimerais passer!!», puis elle a chuchoté quelque chose à une autre servante, quelque chose qui ressemblait à «Regardes cette jeune fille, avec cet homme, elle est si jeune, c’est malsain, pauvre écervelée.»
Sur le coup, elle se souvient qu’elle avait menti pour la première fois à Maël. Il lui avait demandé si ça allait, et elle avait répondu quelle s’en fichait éperdument.
Mais cet événement l’avait bouleversée et elle évitait de sortir pendant le marché, ou de passer dans le quartier où se trouvait la maison où servait sa mère.
Le fait de s’éloigner du village signifiait aussi vacances, et puis la mer!
Voir de nouveaux paysages, de nouvelles personnes, c’était le paradis, et elle adorait ça. C’est confiante qu’elle avançait sur le chemin, d’un pas rapide, car le but était d’atteindre le prochain village avant la tombée de la nuit, et avant le repas s’ils avaient de la chance.

- Alors, dis-moi Maël, comment elle est, cette personne mystérieuse? Une femme? Un homme? Un animal? Dis, si je devine, tu m’avoueras qui c’est?

Maël sourit, se retourna vers la jeune fille, qui s’essayait à son jeu favori; faire des yeux larmoyants pour obtenir ce qu’elle voulait.
Il éclata de rire :

- DHAAAAAAAAAAA ! Tu vas me tuer avec ces larmes de crocodile! Je ne te dirais rien. Nous y serons demain en début d’après midi si on part tôt demain matin. Patientes jusque-là, jeune fille.

- Oui, chef !

Ils éclatèrent tous les deux de rire et enchaînèrent les pitreries et discutions futiles tout le reste du voyage. Il devait être six heures du soir quand ils arrivèrent au village. Il était vraiment minuscule. Une église, une épicerie, une auberge et une dizaine de maisons.
C’était vide, mis à part une bande de petits enfants qui devaient avoir environs sept ou huit ans.

- HEY, VOUS, les enfants? Où on pourrait manger et dormir, dans ce village?

Le plus courageux des enfants s’avança vers Maël, et se planta devant lui. La différence de taille d’une bonne soixantaine de centimètres ne sembla pas le déranger. Il répondit, sur un ton de défi:

- Dans une auberge, peut-être?

Ses amis éclatèrent de rire. Sur un ton conciliant, Elænys suggéra :

- Tu pourrais nous l’indiquer, par exemple, ton auberge, petit.

Maël, qui avait l’air, quelques instants plus tôt légèrement énervé, explosa de rire. D’un air vexé, Elænys se tourna vers lui, et lui dit, les dents serrées « Qu’est-ce qui est drôle? »

- Écoutes, je veux pas dire, mais tu l’appelles petit.. Excuses moi mais dans le genre t’es pas mal non plus..!

- MAIS ENFIN MAËL !! AAAAAAH T’ES MEUCHAAANT ! POUR LA PEINE, VAS-Y TOUT SEUL A L’AUBERGE. MOI J’SUIS VEXÉE, JE DORMIRAIS ICI !!

Elle s’assit en tailleur par terre et attendit des excuses. Les gamins, pliés de rire, cherchaient une blague à faire, soit pour enfoncer la fille, soit pour enfoncer l’homme, ils n’étaient pas encore fixés.

- Raaaah.. Elænys, excuses-moi, j’suis désolé… Tu me pardonnes? Je suis trop nul, j’m’en veux… Je te mérite franchement pas.. Ah la la !
Elænys tourna la tête, observa Maël. Il avait l’air (juste l’air) sincèrement désolé. Elle se releva, s’approcha de lui, lui prit le bras et s’écria :

- D’ACCORD T’ES PARDONNE ! Mais ne recommences plus!

Les gamins, déçus de ne pas trouver de blague à faire, leur indiscrètement le chemin de l’auberge, et se promirent de leur faire une blague plus tard.

Après êtres entrés dans l’auberge, Maël discuta un instant avec l’aubergiste puis ils allèrent manger.
Quand le repas fut terminé, ils montèrent à leur chambre, se glissèrent sous la couverture et s’endormirent aussitôt; la journée de demain allait être longue.


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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:22

« J’ai un Katana ! »


Ce matin là, quand Elænys s’éveilla, son premier réflexe fut de diriger sa main vers l’autre côté du lit. C’était un réflexe, car chaque matin, elle avait beau se lever tôt, il était toujours debout avant elle. Et ce matin là ne faisait pas exception, l’autre côté du lit était vide. Elle ouvrit les yeux, redressa la tête, les cheveux en pagaille, et aperçu Maël qui s’habillait déjà.

- Alors, t’y arriveras jamais, hein? Dommage..

- De quoi donc? Répondit Elænys d’une voix encore toute ensommeillée

- A te lever avant moi.. Je vois bien qu’avant d’ouvrir les yeux, tu vérifies toujours si je suis toujours à côté de toi.

Maël sourit. Mais aujourd’hui, Elænys a décidé de ne pas être du matin.

- Juste que c’est plus agréable de se réveiller avec toi que toute seule, dit-elle sèchement. Elle se leva et enfila ses vêtements, puis peigna ses cheveux vite-fait.

Quelques minutes plus tard, ils descendirent manger. Ils firent un bon repas car ils n’allaient pas manger avant ce soir, et beaucoup marcher ce matin. Au fur et à mesure qu’elle se réveillait doucement, Elænys perdit sa mauvaise humeur et devint supportable.
Une heure plus tard, après s’être plus minutieusement préparés, alors que le village s’éveilla seulement, Maël et Elænys prirent la route. Le début du voyage fut silencieux, puis Maël rompit le silence:

- Tu sais quoi, l’aubergiste, il m’a dit un truc bizarre..

- Ah oui?

- Oui, il m’a dit que tu avais l’air jeune, et il m’a demandé ton age..

- Ben c’est pas SI étonnant que ça..

- Il m’a dit « Elle a quel âge ton épouse? Elle semble vraiment jeune!! ». C’est ça qui m’a étonné.

Il y eut quelques minutes d’un silence gêné, puis Elænys répondit juste:

- Mais je suis trop jeune pour me marier..

Quelques heures plus tard, ils aperçurent au loin une ville, plutôt grosse.
Et derrière cette ville, il y avait la mer. Le ciel était bleu et parsemé d’oiseaux gris. Il n’y avait pas un nuage, et malgré l’heure matinale, il faisait chaud.

- Tu vois là bas, c’est notre destination! On y sera dans une heure ou deux. Il y a un port là bas. Nous n’aurons que dix minutes de bateau pour aller voir ma personne mystère!

Elænys sourit. La curiosité avait quelque chose de mystérieux qui accélérait le pas des deux jeunes voyageurs. Après une matinée de marche et un moment de bateaux, ils arrivèrent sur une toute petite île, où se trouvaient trois maisons.

- RAH, je me souviens jamais laquelle c’est !! Bon, alors.. Au pif, laquelle tu trouves la plus jolie des trois?

La jeune fille regarda attentivement les trois maisons. Il y en avait une toute fine et très haute, d’ailleurs un peu tordu, toute en bois, qui ressemblait un peu à la maison de sa mère, où elle avait grandit, le jardin en moins et deux étages de plus.
La deuxième maison était plus banale, en bois aussi, carrée et bien proportionnée, elle avait l’air propre, et des fleurs poussaient devant. Mais les décorations y étaient si chargées qu’elle ressemblait à la maison de pain d’épice de la sorcière dans Hansel et Gretel.
La troisième était jaune et difficilement définissable, faite dans une matière étrange. Elle faisait penser à un gros caillou.. jaune.. Ou un tas de crème pâtissière moisie.

- La plue jolie? JOLIE?? Hem.. Hé bien, je dirais sûrement.. Celle du milieu ou la tordue, à droite, je ne sais pas trop.. Enfin, ce sont les moins horribles, on va dire..

Maël sourit.

- Alors, viens, il doit vivre dans celle qui ressemble à un coussin jaune.

Ils entrèrent dans la maison qui n’était pas fermée, et Maël lança un vague « Y’a quelqu’un? »
Aux murs étaient accrochées toutes sortes d’armes blanches. Maël sourit à Elænys et lui dit « C’est bien ici ».
Un vieil homme sortit de nul part et salua les deux jeunes gens.

- Bienvenue, Maël! Bienvenue, Amie de Maël! Je savais que tu viendrais me voir, mon grand!

- Elænys, je te présente Octave. C’est lui qui fabrique les armes des membres de notre communauté; c’est le grand-oncle d’Allen.

Elænys tendit une main chaleureuse au vieux en disant « Enchantée », mais l’homme ne parut s’en soucier, pris une règle et mesura la main de la fillette.

- Tu as de petites mains, mais elles vont bien encore grandir, tu as quel age?

- Hum.. Quatorze ans.

Le vieil homme sourit, puis demanda à la jeune fille de se tenir debout. Il prit toutes sortes de mesures, sous l’œil attentif de Maël, puis lui dit quelque chose comme une date.
Elænys n’avait pas très bien entendu. Elle ne s’attendait pas à ça, mais c’était bel et bien pour une arme qu’ils avaient fait tout ce voyage. Le vieil homme arriva avec un petit Katana. Il le tendit, non pas à la fille, mais à Maël, en lui disant:

- Hé bien en attendant qu’elle grandisse un peu, il faudra qu’elle se contente de ça. Tu sais très bien qu’il faut qu’elle ait au moins quinze ans pour que je lui fasse un Katana.. Elle va encore grandir, ta copine.

- Je sais, c’est exactement ce que je voulais, Octave. On a bien le temps de revenir alors, merci pour tout!

C’est sur un sourire que les deux voyageurs sortirent de la maison et remontèrent dans le bateau.

- Maël, il a l’air très vieux, il a quel âge, cet Octave?

- Je sais pas, personne le sait, il a arrêté de compter y’a longtemps.. Il a pas la notion du temps. Dans deux ans il dira qu’il nous a vus la semaine passée. Ce vieux a toujours été vieux depuis que je le connais. Et il semble éternel. On l’espère en tous cas, parce qu’il nous fait des Katanas gratuitement depuis des années. En parlant de Katana, tiens. Tu pouvais pas continuer avec l’autre ruine, celui qu’Octave t’a filé est plutôt pas mal.
Il lui tendit le Katana. Elænys jeta un coup d’œil à l’arme. C’est vrai qu’il était magnifique.

- J’ai un Katana ! S’écria-t-elle.

Les autres passagers du bateau la regardèrent, méfiants. Une femme prit même son fils dans ses bras, comme si la jeune fille représentait un danger pour les enfants.

Après quelques minutes de bateau, ils arrivèrent en ville. Maël lui proposa qu’ils reprennent un bateau une heure plus tard pour aller dans une autre ville où il y avait des festivités. Enfin de vraies vacances!

- J’ai hâte alors, on va s’amuser !!



« Je suis heureuse, Maël.. »


Il était trois heures de l’après midi. Le prochain bateau partirait à quatre heures cinq, il faudrait donc être patient.
Maël et Elænys en profitèrent pour visiter le port.
Enfin, si on pouvait appeler cela un port. C’était un petit village à l’intérieur de la ville, où tout semblait plus petit. Les maisons étaient propres et bien rangées, alignées, peintes de toutes les couleurs.
Le long des rues se trouvaient des trottoirs nets, où étaient disposés des fleurs en pot tous les deux mètres.
En face de chaque maison se trouvait un emplacement de bateau, et le plus souvent une petite embarcation qui appartenait à la famille. Quelquefois, la maison était fermée et l’embarcation absente; la famille passait la journée en mer.
Le cadre était idyllique et, avec le ciel bleu et le chant des oiseaux, l’odeur agréable des fleurs, on aurait dit un conte de fées.

Après avoir longé jusqu’au bout, nos deux amis firent demi-tour et retournèrent vers la navette. Il était seize heures. Quelques instants plus tard, le bateau entra au port. Les deux voyageurs prirent place, et attendirent le départ, quelques minutes plus tard.

Le voyage en bateau ne fut pas très long, car les courants étaient très puissants. De plus, ce jour-là, le vent soufflait fort. La voile dépliée, le bateau atteignait une vitesse assez impressionnante et les voyageurs se réjouissaient d’arriver très bientôt à destination.

Une heure plus tard, à peine, le bateau commença à ralentir, et entra dans un port, un vrai grand port, où il s’arrêta.
Le capitaine annonça la ville d’une voix bourrue, déposa une dizaine de personnes, puis en repris d’autres, avant de redémarrer le bateau en jurant; il devait remonter, cette fois à contre courant.
Les deux jeunes gens étaient descendus joyeusement, une soirée de festivités c’est toujours très amusant et décontractant, alors c’est avec joie qu’ils se dirigèrent vers le centre ville.
Sur la place centrale, il y avait plusieurs dizaines de personnes qui dansaient autour d’une scène. Sur cette scène se trouvaient cinq musiciens et une chanteuse. Ils jouaient de la musique en amateurs, mais le village semblait apprécier leur musique, car tout le monde dansait. Il y avait, à côté de la scène, une jeune fille qui vendait quelque chose à boire, de l’alcool. Il y avait en effet, parmis les villageois qui dansaient, des tables et des chaises. Après avoir activement cherché une table libre, Maël alla chercher deux verres de boisson et en offrit un à sa jeune amie.

- Qu’est-ce que c’est? Demanda cette dernière.

Maël leva le verre à ses yeux, le renifla, le porta à ses lèvres, but une gorgée, le reposa, et explosa de rire.

- J’n’en ai aucune idée! Mais c’est bon.

Ils se détendirent et passèrent une bonne soirée. Au fur et à mesure que l’heure tournait, les villageois se faisaient de moins en moins nombreux, puis de plus en plus rares. A l’heure du dîner, la grande place, qui comptait plus d’une centaine de personne quand ils étaient arrivés, était déserte. Tout le monde mangeait, et, en plus des rares passants, il devait y avoir cinq ou six personnes qui étaient encore là. La musique s’était arrêtée et les musiciens mangeaient de gros sandwichs, assis sur une des tables installées. La jeune fille qui vendait des boissons s’afférait à tout ranger, servant quelques rares clients qui restaient, le temps de boire, et de repartir.

Maël et Elænys en étaient, quant à eux, à leur sixième verre, et commençaient à ressentir plus sérieusement les effets de l’alcool. Ils discutaient bruyamment, toujours assis à leur table, dans de grands éclats de rire. Ils restèrent encore quelques heures, jusqu’à ce que la place soit totalement déserte, la scène démontée et les effets désagréables de l’alcool atténués. La nuit commençait à se faire sombre, il devait être dix heures du soir, et trouver une auberge se faisait de plus en plus urgent s’ils ne voulaient pas dormir dehors.

Après deux auberges où ils avaient cherché une chambre en vain, Maël trouva enfin une chambre dans une troisième auberge. Rassurés, ils montèrent se coucher. L’alcool ne les avait pas arrangés.
Ils parlaient fort, riaient sans cesse et avaient perdu le sens de la raison. Ce fut à un moment où ils ne s’y attendaient pas vraiment, quand ils étaient sur le point d’aller se coucher, que quelque chose de regrettable dans le fond arriva.
Ils étaient clairement en train d’ôter leurs vêtements, quand ils se rapprochèrent.

Maël était torse nu, et la jeune fille portait un haut et des sous-vêtements. Ses mains se posèrent sur les hanches du jeune homme, qui posa lui une main sur l’épaule de la fillette.
La chaleur monta peu à peu en eux tandis qu’au contraire, la main du jeune homme descendait le long du haut d’Elænys, pour finalement en atteindre le bout. Quelques instants plus tard, le haut de la petite tomba à terre, ainsi que le reste des vêtements des deux jeunes gens.

Maël regarda la jeune fille comme jamais il ne l’avait fait. Les yeux se posaient partout sur elle et la magnificence du corps de la jeune le subjugua complètement.

Ses joues resplendissant d’émotions, rosées par une sensation nouvelle. Ses cheveux défaits lui tombaient un peu devant les yeux, de toute leur blondeur, et reflétaient son teint rose et doré comme la peau d’une petite fille qui aurait joué trop longtemps au soleil.

Ses grands yeux bleus mouillés brillaient de joie, d’envie, de nouveauté.
Des épaules nues, des bras ronds de l’enfant montaient une lumière, une chaleur et une douce odeur de moisson.

Elle était à cet âge de la pleine pousse où se dessinent déjà les formes épanouies de la femme à qui toute chair est venue, et où le ventre est plat, la taille fragile et les cuisses dures, rappelant encore la fillette dansante.


L’effet de l’alcool n’avait pas totalement disparu, le lendemain matin, quand ils s’éveillèrent, laissant un désagréable mal de tête aux deux jeunes.
Quand la jeune fille s’éveilla, sa tête était posée sur le torse du jeune homme. Elle ouvrit les yeux et sourit. Il lui rendit son sourire et murmura :

- T’as vu..J’suis là! J’espère que t’es contente, tu m’as dit que c’était plaisant de te réveiller à mes côtés.

Elænys se frotta les yeux, malgré le mauvais souvenir que lui laissait l’alcool de la veille, le mal de tête, les paroles de Maël la rendaient heureuse. A ce moment précis, elle se sentait bien. Son corps nu contre celui de Maël représentait beaucoup pour elle. Il était celui qu’elle considérait comme son père, son frère et son amant, celui qu’elle aimait le plus au monde, et elle savait qu’elle n’aurait pu faire ce genre de chose avec personne d’autre que lui à ce moment là.
En ce qui concernait Maël, cela confirmait et accentuait le sentiment de fierté qu’il avait acquis depuis qu’il avait présenté la jeune enfant à son ami Allen. C‘était tout d‘abord un rapport de possession, de propriété. Malgré tout le respect qu‘il avait pour elle, c‘est à dire un immense respect, il ne pouvait s‘empêcher de se dire qu‘elle était sienne. Au fond, il n‘avait pas tord. C‘était lui qui l‘avait recueillie, un an auparavant. C‘était sa protégée, à lui seul, et la confirmation était que c’était à lui qu’elle s’était donnée, à lui qu’elle avait offert ce qu’elle avait de plus pur et de plus précieux en elle. Et cela, il s’en rendait bien compte, et en était réellement heureux et flatté.

- Oui.. je suis heureuse, Maël..


Dernière édition par Elænys le Dim 9 Nov - 15:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:22

« Mec.. T‘es merveilleux »

Quelques jours plus tard, les deux voyageurs retournaient en direction de leur maison, faisait une escale obligatoire chez Allen pour leur conter leurs aventures, et pour prendre des nouvelles. Tandis que Elænys alla acheter quelques nourriture pour le repas, car c’était la moindre des choses quand on se pointait à l’improviste chez quelqu’un, Maël parti en avant, suggérant à la jeune fille de le rejoindre après avoir achevé les achats.
Quand il entra dans la maison, Allen l’accueillit avec un :

- Où est Elænys, mec?

- WOH ! No stress, mon pote. Comme on s’pointe à l’improviste elle tenait à acheter des trucs en ville pour le déjeuner.

- Si t’es pas resté avec elle c’est que t’as un truc à me dire, mec, j’te connais, tu la laisserais pas seule pour rien.

Maël rougit légèrement, et nia maladroitement quoi que ce soit. Mais Allen était loin d’être bête et se faisait déjà une idée assez précise des faits.

- QUOI ? MEC ELLE A QUE QUATORZE ANS, T’AVAIS PAS LE DROIT, C’EST ENCORE UNE ENFANT !!

Maël sourit, il savait bien que c’était peine perdue, il ne pouvait rien cacher à son ami. Après tout, ces deux-là se connaissaient depuis l’enfance, et aucuns des deux n’avait jamais réussi à cacher quoi que ce soit à l’autre.

- Mec, j’peux te jurer que c’est loin d’être une gamine.. Et j’te promets que c’est elle qu’a voulu.. Enfin, qui l’a cherché..

Le silence s’installa. Maël se plongeait dans des souvenirs, quelque chose de pas très racontable. Allen, quant à lui, se plongeait dans ses pensées. Il ne savait pas vraiment quoi dire ni penser. Il savait pertinemment que ce jour allait arriver, il était persuadé que c’était le destin. Mais il était également partagé entre deux avis contradictoires, le premier, c’était que depuis que cette petite était arrivée, tous les membres de leur communauté s’étaient toujours montrés protecteurs et plutôt paternels avec la petite benjamine du groupe, et il la considérait comme trop jeune pour cela, surtout qu’il sentait que Maël était quelqu’un de trop déluré pour elle, peut être pas assez sérieux. Il était également, malgré-lui, atteint par la jalousie. Maël avait toujours montré sa fierté d’être celui que la petite préférait, admirait le plus, et ce qu’elle lui avait offert confirmait que les autres n’étaient que des amis, contrairement à Maël qu’elle voyait différemment. Les deux pensées convergeaient car il se disait qu’en temps qu’esprit protecteur il aurait voulu quelqu’un d’autre pour la jeune fille, quelqu’un de plus sérieux et attentionné, quelqu’un comme lui, par exemple. (Bien sûr, ce n’est qu’un exemple innocent, cela va de soi.)

- Maël… je suis heureux pour toi, mais j’espère que tu sais ce que tu fais. On se connaît depuis très longtemps, mais tu sais que s’il y a un problème, pour moi, ce sera elle qui aura raison et que je défendrais au prix de ma vie.

Maël s’approcha de son ami d’enfance, un bras tendu. « Mec… »
Il était tout près, s’avança encore un peu plus et serra son ami dans ses bras. « T’es merveilleux.. »

Quand Elænys eut fini ses courses, elle se dirigea vers la maison d’Allen. Cela lui faisait chaud au cœur de retrouver Allen, qui était, en un an, devenu pour elle comme une famille, et cette maison comme une maison familiale. Les souvenirs ici étaient tous merveilleux, et la vue de la maison lui rappela son anniversaire. Elle sourit.
Un sac à la main, elle tendit la main vers la poignée, quand elle entendit :

« Mec.. T’es merveilleux. »

C’était la voix de Maël. Elle sourit, puis poussa la porte.

- Hey, Allen ! Comment vas-tu?

Un grand sourire dévoila ses dents éclatantes, tandis qu’elle allait saluer son ami, avant d’aller poser le sac de provisions dans la cuisine.

- Aujourd’hui, c’est moi qui vous ferais à manger, lança Maël.

Allen et Elænys explosèrent de rire. En réalité, c’était la première fois que Maël proposait de faire quelque chose à manger.

- Prions pour ne pas mourir intoxiqués, s’écria Allen, avant de repartir dans un éclat de rire.

Le repas (comestible) se passa dans une ambiance chaleureuse, tout comme le reste de l’après midi. Allen pria ses amis de rester pour le dîner, mais la route pour rentrer était hélas trop longue pour que les deux jeunes gens ne restent encore trop longtemps. Ils embrassèrent leur ami avant de reprendre la route, heureux de retrouver leur village après plusieurs semaines de vacances.

Désormais, les relations entre les deux jeunes étaient de plus en plus intimes, tout en restant assez correctes. Ce soir là, ils discutèrent un long moment avant d’aller au lit. Depuis toujours, l’argent des membres de la communauté était mis en commun, et chaque fois qu’un des membres gagnait de l’argent, il le donnait à Allen qui gérait le tout et le redistribuait, mais il était temps que Maël se remette sérieusement à travailler, ce qui était aussi le cas de la jeune fille. Profiter des avantages de la communauté, c’était avant tout une question de responsabilités, et maintenant qu’elle avait un Katana digne de ce nom, elle allait entrer dans la vie active.

« Nous avons à faire à un fou.. »

La petite vie tranquille de la jeune fille reprit, dans sa ville natale. Les paroles de Maël se concrétisèrent quelques semaines plus tard, quand on sonna à la porte; c’était Allen.
C’était plutôt rare qu’il se déplace, car il restait le plus souvent chez lui, au quartier général, car beaucoup de gens y passaient régulièrement.
Il faisait nuit noire au dehors et Maël et Elænys se préparaient à aller se coucher.
Allen s’excusa d’arriver si tard, puis salua chaleureusement ses amis.

- Voilà, je l’ai, votre premier job! Enfin, premier job d’Elænys, et puis pour toi Maël, premier job depuis pas mal de temps, hein, gros fainéant! J’ai pensé à vous tout de suite parce que ce n’est pas très loin ni très..dangereux.

Il posa un regard tendre vers Elænys et sourit.

- Vous allez avoir besoin de courage, parce que c’est flippant. Quelqu’un s’amuse à déterrer des cadavres, dans le village d’à côté. Le maire de la ville offre une forte récompense à celui qui anéantira le coupable. Néanmoins, il attendra une semaine avant de remettre la somme au chasseur, pour être sur que l’homme soit mort. Ce qui veut dire qu’après avoir démasqué notre pilleur de tombe vous devrez monter la garde dans le cimetière pendant une semaine pour vous assurer que personne ne viendra importuner nos amis les défunts. Compris?

Maël sourit.

- En gros, nous avons à faire à un fou. Ça va être amusant. Allen, tu passes la nuit ici? Tu vas pas prendre la route à cette heure-ci.

- Volontiers, merci beaucoup, mec.

Maël et Elænys insistèrent pour laisser le lit à leur invité, se contentant de la montagne de coussins. Malgré l’intimité plutôt inexistante, ils passèrent une nuit plutôt agréable l’un contre l’autre, sur une pile de coussins qui manquait de s’écrouler à chacun de leurs mouvements, recouvert du vieux couvre lit. Mais ce matin là, ils se réveillèrent ensembles et plutôt satisfaits. Allen dormait encore. Ils s’habillèrent et préparèrent à manger. Comme leur ami dormait toujours, ils décidèrent de lui faire une farce.
Leur plan consistait à refaire le lit, y remettre tous les coussins, faire beaucoup de bruit, comme s’ils l’avaient oublié. Mais sitôt le plan élaboré, Allen ouvrit un œil, et lança :

- La prochaine fois, parlez plus bas, soyez plus discrets, vilains farceurs!

Sitôt le petit déjeuné ingéré, Allen s’excusa de partir précipitamment, mais plaida sa cause en affirmant qu’il ne devait pas laisser le QG vide trop longtemps. Il partit peu de temps après, rappelant aux deux jeunes le nom du village où se déroulerait leur mission, et comment s’y rendre.
L’après midi même, Maël et la jeune fille s’étaient mis en route pour de nouvelles aventures. Ils partaient pour plus d’une semaine, et Maël regrettait déjà les nuits passées chez lui. Les prochaines nuits risquaient de ne pas être très douce, s’ils étaient obligés de passer la nuit à surveiller le cimetière.

En fin d’après midi, ils arrivèrent dans le village. Ils allèrent directement voir le chef de ce dernier, pour s’informer des modalités du contrat. Comme le marché leur semblait plutôt honnête, ils acceptèrent et se mirent en route vers le cimetière. De nombreuses tombes avaient été ouvertes et de nombreux cadavres volés.

Dans le cimetière se trouvaient beaucoup de gens qui pleuraient devant les tombes de leur proches dont les cadavres avaient été volés. Le maire avait parlé d’une prime si l’on retrouvait les corps, et les familles lançaient des annonces de fortes récompenses en échange du corps intact de leur défunt père, mère, tante, frère, ou autres proches.

A la nuit tombée, quand le cimetière fut désert, Maël et Elænys commencèrent à y monter la garde, dissimulés derrière un bâtiment. D’ici, ils pouvaient voir tout le cimetière.

Mais aucun homme, ni aucune femme d’ailleurs, ne vint, de toute la nuit. Ils étaient pourtant bien cachés, et personne n’avait pu les surprendre en train d’espionner quiconque entrerait. Au petit matin, ils se baladèrent dans les allées, pour vérifier que, malgré leur présence en espions devant la porte, d’autres tombes n’avaient pas été réouvertes.

Le rapport fut catastrophique; trois autres cadavres avaient disparu.
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:23

« Serena, tu es en vie »

Même si le début de leur première mission semblait être un échec, ils réalisèrent peu de temps après que c’était un loup qui volait les cadavres, ou plutôt une louve, qui les entassait non loin du village, pour les manger ensuite. Le spectacle n’était pas très réjouissant, mais la prime l’était bien assez.
Deux semaines après être partis, Maël et Elænys se dirigèrent, avec l’argent vers la maison d’Allen. Ils ne restèrent pas même pour le déjeuner, car ils n’avaient pas vraiment le temps, mais déposèrent une grosse partie de l’argent là-bas, en gardant une partie pour vivre et manger, car leurs économies commençaient à diminuer sérieusement ces temps-ci. Ainsi s’acheva la première mission d’Elænys. Elle fut comme la plupart des autres, intéressante grâce à une forte prime. Mais dans l’ensemble, rien de guère passionnant.
La première fois qu’elle a du abattre un homme, elle se sentit coupable au début, se considérait comme elle aussi, un assassin, mais, face à son trouble apparent, Maël lui avait dit ceci :

- Écoutes, ne te sens pas coupable d’avoir achevé sa misérable vie. Tu l’as peut-être tué, ce qui fait vraisemblablement sa meurtrière, mais lui tuait des innocents. En mettant un terme à sa vie tu as épargné celles de femmes, d’enfants. Tu ne devrais pas te lamenter et plutôt être fière d’avoir mit fin à la vie d’un insecte comme lui.

Désormais, à chaque fois qu’au cours d’une mission, elle devait anéantir une personne, elle se remémorait ses paroles.
Pendant plusieurs années, elle vécut avec Maël, mais chaque mission qu’ils faisaient, pas forcément ensembles, les éloignaient, même si ce n’était que partie remise et que leurs retrouvailles se faisaient plus chaleureuses chaque fois. L’année de ses seize ans, elle retrouva quelqu’un de spécial lors d’une de ses missions qu’elle remplissait avec Maël. Il s’agissait de veiller à la sécurité d’une famille durant un long voyage, la prime était colossale. Le jour dit, Maël et la jeune femme se présentèrent à la porte de la maison dite.
Une servante leur ouvrit la porte, les fit entrer, et ils tombèrent nez à nez avec le père de famille.
Elænys le reconnu immédiatement, c’était son père. Il la reconnut immédiatement, et l’appela par son réel prénom.

- Serena.. Tu es en vie.. Ta mère m’avait pourtant annoncé ta mort.. Alors ça pour une surprise! Et de plus tu es devenue mercenaire!? Tu n’as pas fini de m’étonner!

Elænys fit un sourire forcé. Elle se força à répondre poliment.

- Elle me croit morte? Étrange.. Et j’ai toujours été étonnante.. Tout comme vous, père. On ne s’était pas vu depuis votre dernière visite, quand j’avais cinq ans, c’est bien ça? Je pensais que vous m’aviez oubliée.. Mais une jeune fille comme moi à besoin d’un père.. C’est obligatoire, pour prendre un appartement, se marier, tout ça.. Sans père c’est compliqué, je vous croyais mort aussi pour ne pas avoir pris plus tôt vos responsabilités! Si l’on se croyait mort réciproquement, évidemment nos retrouvailles auraient été impossibles! Remercions le fait que je sois mercenaire, n‘est-ce pas?!

Sa voix était montée en crescendo, se faisait de plus en plus aiguë, de plus en plus hypocrite. Qui la connaissait bien sentait qu’elle était à l’apogée de son énervement, les autres croiraient à une profonde et sincère joie.

Maël, qui ne disait mot, à côté, pris sa main et la serra légèrement, tandis qu’un silence s’installa dans la pièce.
Un silence que l’homme rompit.

- Et bien, je vais m’installer très loin, je ferais donc, avant que l’on se quitte, en sorte que tu n’aies aucuns problèmes à entreprendre ce dont tu as envie et besoin. Maintenant, si cela ne vous dérange pas, j’aimerais que notre lien reste secret, car ma femme depuis plus de vingt ans n’a jamais su qu’un enfant était né d’une de mes liaisons, et elle ne serait pas heureuse de l’apprendre.. D’accord?

Les deux mercenaires acquiescèrent tandis que l’homme alla chercher sa famille. Sa femme, un jeune garçon qui devait avoir quatorze ans, une fillette de douze ans, un garçon de neuf ou dix ans, et une petite d’environs cinq ans.
L’homme ne perdit pas son temps en présentations, et désigna le groupe comme : Voici ma femme et mes enfants.
La servante entra dans le salon, informant que les calèches étaient arrivées. L’homme ajouta :

- Ma femme et moi monterons dans la première avec mes filles, vous monterez avec mes fils dans la seconde. A la tombée de la nuit, nous nous arrêterons dans une ville et vous offrirons l’auberge. Nous recommencerons cela chaque jour jusqu’à notre arrivée.

La première journée fut longue, et la présence des fils de l’homme dans la calèche empêchait Maël et Elænys de discuter des évènements. La matinée fut tendue, mais l’après-midi, l’atmosphère se détendit et Elænys proposa aux deux garçons un jeu calme mais amusant, qui leur fit passer le temps plus vite et les occupa durant le restant du voyage.
Quand la journée fut sur le point de se terminer, les calèches s’ébranlèrent et tout le monde sortit et se dirigea vers l’auberge. L’homme avança vers les deux mercenaires, et leur lança discrètement :

- Alors, comment ça s’est passé? Bien j’espère..

Devant l’absence de réponse et le silence gêné qui s’était installé, il reprit, sur un ton qui se voulait amical :

- Alors, je vous prends une chambre ou deux?

Il sourit. Sa curiosité était piquée d’autant plus que la jeune fille était en l’occurrence la sienne, et le jeune homme avait l’air d’avoir dix ans de plus, ce qui ne l’empêcha pas de répondre d’une voix ferme qu’une seule chambre suffirait.

Durant le repas, Elænys et le jeune homme purent enfin discuter. Maël n’osait pas lui poser trop de question, de plus, elle lui avait déjà raconté son enfance et le fait que son père ne l’ait pas revue depuis ses cinq ans. A la fin du repas, elle lâcha une phrase comme :

- J’aurais aimé ne pas venir ici, mais maintenant je l’ai dans la poche, il fera ce que je demanderais.


« C’est ridicule, j’ai l’impression d’être une poupée ! »

Le soir, quand ils furent dans leur chambre, Maël n’osa pas engager la conversation, de peur qu’Elænys ne soit de mauvaise humeur. Mais apparemment, elle ne l’était pas, car elle s’avança vers lui et l’embrassa amoureusement, avant de lui ôter son haut, les yeux brillants.

Elænys n’avait jamais appris ce qu’était l’amour, mais elle pouvait le ressentir rien qu’en se tenant aux côtés de Maël.
Elle n’avait que seize ans, et lui bientôt vingt-cinq, mais cela n’avait aucune importance pour elle.
A ses côtés, elle se sentait différente, plus mûre, plus forte.
Après tout, l’amour, ça ne s’apprend pas. Ça se fait, ça se vit, en silence et à deux.

Les nuits qu’elle passait, dans le noir, le corps de Maël contre le sien, sentant sa respiration lente et régulière souffler inlassablement dans son cou, c’était ça, la vision du bonheur, pour Elænys.

Le lendemain matin, très tôt, quelqu’un frappa à sa porte de la chambre. Maël s‘habilla vite et alla ouvrir.

- Ah, bonjour jeune homme, désolé de vous déranger, mais hier soir, ma femme m’a prié de ne partir qu’en début d’après midi, car elle supporte mal les transports. Pour me faire pardonner de mon absence auprès de ma fille, j’aimerais vous emmener tous les deux en ville pour vous acheter de nouveaux vêtements si vous êtes d’accords.

Maël se tourna vers le lit où se trouvait Elænys, à moitié endormie et complètement nue. Elle haussa les épaules, d’un air entendu. Maël se tourna vers l’homme et sourit :

- Pourquoi pas? Nous descendons dans une vingtaine de minutes alors! Merci!

Il referma la porte et se tourna vers la jeune fille.

- As-tu une idée de l’heure qu’il est?

Il se dirigea vers la fenêtre, car depuis celle-ci un apercevait l’église, et donc le clocher.

- Pas la moindre..

- Cinq heures dix. Mais j’imagine qu’il a assez d’argent pour faire ouvrit les magasins pour nous.. Aha!

Les deux jeunes prirent une douche et s’habillèrent, puis descendirent. Le déjeuner était servi et la nourriture n’attendait plus qu’on la mange. Quand leur repas fut fini, ils sortirent avec le père d’Elænys en direction d’une boutique ouverte. C’était un tailleur qui semblait être une connaissance du père d’Elænys. Ils discutèrent tous ensembles, puis le père d’Elænys insista pour qu’elle essaye un nombre incroyable de robes, qu’au final il prit toutes, puis d’autres vêtements. Puis ce fut au tour de Maël, à qui il offrit également un nombre impressionnant de vêtements.
Ensuite, il se rendit compte que transporter tout ça nécessitait de plus grandes valises, et il investit dans deux bagages plutôt coûteux.

Après avoir fait tous ses achats, ils reprirent le chemin de l’auberge, mais l’homme s’arrêta devant une dernière boutique.

- Serena, n’as-tu pas envie d’un collier? Ton pendentif semble plutôt usé et il y en a de très jolis i…

- Non, merci. J’aime beaucoup celui que j’ai déjà, et n’en porterait un autre pour rien au monde.
Maël sourit, et le père comprit immédiatement son erreur.

- Je comprends, il a une valeur sentimentale. C’est vrai qu’il est très joli.. Il est de la couleur de tes yeux. D’ailleurs, ce jeune homme a des yeux d’une couleur très semblable, c’est très mignon.
Nous devrions rentrer à l’auberge avant que les autres ne se réveillent..

Ils se mirent en route dans le silence, puis montèrent chacun à leur chambre après avoir une fois de plus échangé remerciements et politesses.

- Je trouve ces robes ridicules, j’ai l’impression d’être une poupée avec.. Ce n’est pas pratique à mettre!!

Maël éclata de rire.

- Mais c’est incroyablement joli, et ça te va bien. Ça me fait plaisir qu’il t’ai offert ça, je me dis que je n’aurais pas forcément pu t’offrir ce que lui t’offre et j’en suis désolé..

- Maël.. Je préfère largement ce pendentif à n’importe quelle robe ou valise, et tu le sais. Il fait ça pour se racheter, mais le seul cadeau qu’il puisse me faire en me faisant plaisir, ce serait d’accepter que je me marie, pour que je n’aie plus jamais à le revoir ou lui demander son avis sur quoi que ce soit. Et il me l’a promis..
Moi non plus je n’ai jamais rien pu t’offrir..

- Tu te trompes, Serena. Tu m’as tout donné, tout ce que tu possédais est devenu mien.
Tu m’as offert la joie et la gaîté de la petite fille que j’ai trouvée sur un banc, tu m’as offert l’amour aveugle d’une jeune fille.
Tu m’as offert ton sourire, et le privilège de passer chacun de mes jours à tes côtés…

Ils avaient à présent tous les deux des larmes aux yeux. Dans le silence qui s’installa momentanément, on sentait comme une envie de crier des deux côtés, une envie de s’exclamer, ou de pleurer, juste pour exprimer sa joie.

- ..Tu m’as offert ton corps.. Et..

Les mots ne venaient plus. Maël serra fort Elænys dans ses bras et lui caressa machinalement les cheveux.
Depuis qu’il a seize ans, il avait connu beaucoup de femmes. Mais depuis qu’il a rencontré Elænys, qui a l’origine portait le prénom de Serena, il n’a plus touché aucune autre femme. Il n’aurait jamais pensé changer de cette façon, mais il était complètement subjugué par elle, comme hypnotisé.

- Je ne veux jamais qu’on se sépare.. J’aimerais qu’on se marie.. Enfin,.. si tu acceptes..

Il avait dit cela sur le même ton qu’une autre proposition qu’il lui avait faite, trois ans plus tôt :

« Je te le présenterais bientôt. Enfin,.. si tu acceptes.. »

A cette époque là, il était question de son entrée dans la communauté de mercenaires. Elle se souvient qu’elle n’avait pas hésité une seule seconde pour répondre, d’un ton enjoué :

« J’accepte, avec plaisir même! »

Les circonstances du jour étaient différentes, elle était en pleurs dans les bras de Maël, et c’est entre deux sanglots qu’elle entendit sa proposition. Bouleversée, elle s’écarta de lui, le regarda à travers ses yeux emplis de larmes.

- Bien sur que j’accepte, voyons, Maël ! Répondit-elle avant d’éclater à nouveau en sanglots, et de se blottir contre lui.
La voix de la jeune fille était lumineuse et chaude comme cette joie qu’elle exprimait, malgré ses larmes, et cet amour qu’elle prouvait à chacun de ses regards.

Ce fut un moment d’émotion de courte durée. On frappa à nouveau à la porte, et Elænys savait pertinemment que c’était son père.
Maël alla ouvrir la porte.

- Ben.. C’est encore moi.. Désolé de vous déranger, mais je savais qu’Elænys voulait que je fasse quelque chose pour qu’elle puisse elle-même décider de son avenir et de ce qu’elle entreprendrait, alors j’ai signé cet accord pour qu’elle puisse entreprendre ce qu’elle veut, je pense que c’est bon comme cela.. Et je voulais aussi vous prévenir qu’on repartait dans une heure, si nous voulons avoir une chance d’arriver demain soir il faudrait penser à se presser! Bon, je vous laisse! A très bientôt!
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:23

« J’aurais TANT aimé vous avoir à dîner.. »


Elænys n’avait qu’un souhait : Être demain soir pour se débarrasser de cet homme. Dans le genre pot de colle, il était plutôt pas mal gradé.
Ils allèrent manger rapidement, puis se préparèrent à reprendre le voyage. Sur un conseil de Maël, Elænys mit une robe plutôt simple mais élégante que son père lui avait offert le matin même, histoire de lui montrer sa reconnaissance.

Le voyage de l’après-midi se passa sans encombres, sauf à la fin, où le plus jeune des garçons protesta, et suggéra qu’au prochain voyage, ce soit les filles qui fassent le trajet avec les deux mercenaires, car il voulait voyager avec ses parents.

Ainsi a-t-il fini par faire céder ses parents, car le voyage suivant, Les deux petites montèrent dans la calèche avec Maël et Elænys.

La plus jeune n’avait que trois ans, et réclament incessamment de l’attention, ce qui eut le don d’agacer Elænys, qui fini par s’exclamer « Mais enfin nous ne sommes pas des baby-sitters! », ce qui fit, sur le moment, rire Maël aux éclats, mais il cessa de s’amuser quand la petite réclama son ours qui était dans la valise de sa mère, et pleura pendant plus d’une heure et demie.
La fin du calvaire (veuillez comprendre la fin du voyage), marqua également la fin de la mission. Après avoir reçu leur prime, qui était plutôt phénoménale pour une demie-semaine de baby-sitting, ils s’apprêtaient à partir, quand le père d’Elænys leur affirma :

- J’aurais TANT aimé vous avoir à dîner..

A ce moment là, Elænys n’avait qu’une envie. Prendre son Katana et se donner la mort, de la façon la plus sanglante et douloureuse qui soit. Mais heureusement pour elle, son père n’avait pas achevé sa phrase.

- ..Mais nous n’allons rien manger de bon, ce soir, notre installation n’est pas terminée et je ne veux pas vous infliger ça, alors revenez vite par ici, vous serez les bienvenus !

Après avoir chaleureusement remercié son père, de façon légèrement hypocrite, Elænys rejoint Maël dans la calèche. Le père d’Elænys avait insisté pour leur payer le voyage du retour. Ils avaient décidé de voyager de nuit, en une seule fois, et de dormir dans la calèche, pour arriver chez Allen dès le lendemain midi.

Si vous avez déjà passé une nuit dans une calèche, vous comprendrez à quel point cette nuit fut inconfortable et désagréable, mais le fait de s’éloigner de là où se trouvait son père, c’était si plaisant pour Elænys qu’elle passa au-dessus du confort et garda le sourire toute la nuit. Quand ils s’éveillèrent, Maël suggéra au cocher de faire une halte de quelque temps, pour se changer et laisser les chevaux se reposer quelque temps.
Elænys revêtit une robe courte qu’elle avait achetée avec Maël lors de leur dernière mission, et prit du temps pour se coiffer à peu près correctement. Après quelques minutes de pause et quand leur toilette fut faite, ils remontèrent dans la calèche et discutèrent pendant une heure, jusqu’à leur arrivée devant chez Allen.
C’est avec une émotion particulière qu’ils entrèrent dans la maison.


« Vieux, on va se marier »

Quand Maël s’approcha pour ouvrir la porte, Allen, de l’autre côté, fut plus rapide et ouvrit la porte à la volée.

- VIEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUX !! Tu nous as manqué !! Toi aussi Elænys!

Allen leur sauta dessus comme s’ils ne s’étaient plus revus depuis des années, alors qu’une semaine ne s’était pas encore écoulée depuis leur dernière rencontre.

- Heu.. Mec ça fait que cinq jours et demi..

Allen reprit ses esprits, puis bafouilla quelque chose comme « Oui je sais..mais bon!! »
Il pria ses amis de rester quelques jours chez lui et c’est avec bon cœur qu’ils acceptèrent.

Ce soir-là, Maël ne parla pas à son ami de ce qu’il s’était passé lors de leur mission, mais le lendemain, Elænys lui exposa les faits. Elle était dehors, en train d’admirer le paysage, quand Allen était sorti pour discuter avec elle. Au bout d’un silence qui dura une minute, elle murmura, les larmes aux yeux :

- J’ai revu mon père.. Ils m’a offert des vêtements, et..

Elle éclata en sanglots. Allen comprit que les liens entre Elænys et son père n’étaient pas très forts, justement, il la prit dans ses bras.

- Ça va aller, ne t’en fais pas.

Durant quelques minutes, elle sanglota dans les bras d’Allen, puis, se redressa, et essuya ses yeux. Elle murmura un « Merci.. » et rentra dans la maison.
Elle n’avait vraiment pas apprécié la rencontre avec son père, même si, au final, ça avait été une bonne chose pour elle.
Ses parents lui faisaient honte, et sa seule famille était la communauté de mercenaires qu’elle avait rejoint trois ans auparavant. Pour elle, sa mère n’était qu’une pauvre servante qui avait vendu son corps et son cœur à un homme riche une quinzaine d’année auparavant, et l’avait regretté le jour où elle appris qu’elle était tombée enceinte, et son père n’était qu’un incapable et irresponsable riche qui avait un peu trop bu le soir où il avait conçu une enfant avec une inconnue.
Quelle honte d’avoir des parents tels qu’eux, une mère qui ne s’était souciée, il y a trois ans, de savoir si sa fille avait un toit au-dessus de sa tête et un repas chaud chaque soir.
Elle n’avait remarqué sa disparition que des mois plus tard, lorsqu’elle alla se renseigner à l’école pour savoir pourquoi sa fille ne lui rendait plus visite le samedi matin. Dès lors, elle la considéra comme morte et tira un trait sur elle.
C’était une famille trop dispersée pour qu’un enfant puisse s’y épanouir correctement.

Elænys escalada les quelques marches qui séparaient le premier du deuxième étage, et rejoint Maël dans le grenier, qui avait été transformé en chambre pour deux personnes, malgré la présence d’un tas impressionnant de matelas dans un coin de la pièce, pour les grandes occasions.

- Maël..

Le jeune homme se retourna. Il regarda Elænys, elle tremblait. Sans poser de questions, il s’approcha d’elle et la pris dans ses bras. Sans un mot, elle le serra fort contre lui, et ferma les yeux. Elle était très émotive, ces temps-ci, et pleurait pour pas grand chose, de plus en plus souvent. A l’heure du déjeuner, ils descendirent. Allen avait fait à manger. Ils s’assirent à table, et Maël pris la parole.

- Vieux.. On va se marier Elænys et moi..

Allen ne répondit rien. Le silence s’installa, puis il se leva. Il s’avança vers Maël, qui se leva lui aussi, et lui donna une grande tape amicale dans le dos.

- Mec, félicitations, je suis heureux pour vous.

Le reste du repas se passa dans une ambiance plutôt heureuse, mais silencieuse. Car parfois, les mots, ça ne sert pas à grand chose.

« Aujourd’hui, tu te maries ~ Octave »

Deux jours avant la cérémonie, les premières neiges tombèrent autour de la maison d’Allen. Le jardin était recouvert d’une fine couche de neige et tout était blanc. Il faisait plutôt froid, et les membres de la communauté, qui s’étaient tous réunis dans la maison, bavardaient tous ensembles au rez-de-chaussée, le plus souvent avec une tasse de café à la main.
Ce matin là, Elænys allait en ville pour choisir sa robe. Elle avait prié Allen de l’accompagné, qui avait accepté avec joie.
Ils se rendirent tous deux dans une ville à une heure et demie de calèche, puis, quand ils furent enfin arrivés, passèrent du temps avant de trouver une robe qui plaisait réellement à la jeune fille. Quand ils eurent fini leurs achats, ils reprirent leur voyage et regagnèrent le QG, en souriant.
Les festivités semblaient déjà avoir commencé, on riait, on chantait. La veille de la cérémonie, la tradition oblige que les deux fiancés ne passâtes pas la nuit ensembles. C’est donc après le dîner qu’ils se souhaitèrent une bonne nuit, tandis que Maël rejoignait le grenier avec les autres.
Elænys pensait passer la nuit seule et se coucher tôt, mais on frappa à la porte de la chambre; c’était Allen.

- Alors, comment ça va? Tu te sens prête?

Elænys regarda le jeune homme, les yeux brillants, puis le laissa entrer, avant de refermer la porte.

- Je me sens.. Très nerveuse.. mais prête. Tu sais que je suis courageuse.

Elle sourit. Allen se tenait devant elle, et ne pu s’empêcher de la prendre dans ses bras, les larmes aux yeux.

- Mais tout va bien se passer, tu es heureuse avec Maël, non? Tout ira bien, tu verras. Ce sera le plus beau jour de ta vie.

La jeune fille serra son ami dans les bras, elle savait qu’il avait raison. Même si elle était nerveuse, elle attendant le lendemain, un petit pincement au cœur, mais avec une impatience enthousiaste.

Elle passa la nuit dans les bras d’Allen. Leur relation était devenue fraternelle au fil des années, et ce comportement leur paraissait tout à fait normal. Au petit matin, quand Allen s’éveilla, il caressa doucement les cheveux d’Elænys.

- Elænys.. Bonjour.. Il faut te réveiller, aujourd’hui, tu te maries!

La jeune fille ouvrit les yeux, sourit, puis éclata de rire. C’était un soulagement. Le jour tant attendu était enfin arrivé, elle avait hâte. Blottie contre Allen, elle s’éveilla doucement, puis s’habilla de sa robe, et attendit le moment tant attendu, onze heures, avec Allen. Ils discutaient. La peur et la nervosité se lisaient sur le visage de la jeune femme. Allen usait de tout son charme pour la faire rire et la détendre, ce qu’il a plutôt bien réussi, car à onze heures, elle riait tellement qu’elle en avait les larmes aux yeux.

Avant de descendre, Allen regarda attentivement son amie, imprimant en sa mémoire sa beauté, et la beauté de sa robe. Non seulement elle était magnifique, mais la joie ajoutant quelque chose à cette magnificence naturelle.

Elle était vêtue d’une robe de mousseline blanche en façon de perçoir, ornée de distance en distance de nœuds bleus. La pèlerine brodée d’un ruban pareil, passé dans un large ourlet et attaché par des nœuds semblables à ceux de la robe, laissait apercevoir la beauté de son corsage. Dans leur nid de dentelle, ses deux seins paraissaient des pigeons blottis.

Son cou, d’une blancheur mate, était d’un ton charmant mis en relief par tout ce bleu, le fard des blondes.
Sa ceinture bleue à longs bouts flottants dessinait une taille plate, qui paraissait flexible, une des plus séduisantes grâces de la femme.

Elle n’avait pas de voile, mais sa coiffure était modestement garnie de quelques rubans bleus pareils à ceux de la robe.
De chaque côté de la figure d’Elænys, qui portait un chignon serré, des boucles blondes et fines abondaient, saisissant le regard par leurs milles éclats brillants.

Ses yeux verts, à la fois fiers et doux, étaient en harmonie avec son front bien modelé.
Une teinte d’émotion se répandait sur ses joues, tout comme un nuage rosé, sans fadeur, car la nature lui avait à la fois donné, par un rare privilège, la pureté des lignes et la physionomie.

La noblesse de sa vie se trahissait dans un admirable accord entre ses traits, ses mouvements et l’expression générale de sa personne qui pouvait servir de modèle à la Confiance ou à la Modestie.

Allen se promit de ne jamais laisser s’échapper cette magnificence qu’il avait peine à regarder sans éprouver une émotion particulière, une fierté.

La cérémonie se passa bien et tout le monde s’amusa comme des fous, à commencer part Maël et sa jeune épouse qui vécurent le plus beau jour de leur existence.
Le dîner se termina très tôt le matin suivant, et tout le monde alla se coucher au grenier, laissant les jeunes mariés profiter de leur nuit de noces.

Pendant une semaine, après ça, ils restèrent chez Allen où beaucoup de connaissance vinrent les féliciter, puis ils décidèrent de rentrer chez eux.
Leur vie ne changea pas énormément, ils étaient chaque jour plus heureux. Un peu plus d’un mois plus tard, ils fêtèrent les dix-sept ans d’Elænys, chez Allen.
Très peu de gens participaient à l’événement, et le soir même, il n’y avait que sept personnes à table, quand un sonna à la porte. Allen se leva et alla ouvrir.

- QUELLE BONNE SURPRISE, MON ONCLE ! S’écria-t-il.

Octave se tenait sur le pas de la porte, souriant et tenant quatre Katanas dans sa main.

- Bonjour les jeunes.. Elænys, Maël.. Vous n’êtes pas revenus, alors j’ai décidé de venir à vous, avec le Katana que je vous avais promis.. Mais je ne savais pas comment le faire, donc j’en ai fait.. Plusieurs.
Vous choisirez celui qui aura votre préférence, madame.

Il sourit à la jeune fille. Les nouvelles allaient vite au sein de la communauté, et le vieux avait appris la nouvelle du mariage. Maël se leva, tendit une main amicale au vieux en disant:

- Octave, nous avions prévu de venir vous voir quand les beaux jours seraient revenus, je suis heureux de vous voir.

La fin du repas se passa bien, et Octave leur conta toutes sortes d’histoires. Étant un marchand très réputé sur la côte, beaucoup de gens venaient le voir et en discutant, il apprenait pas mal de choses. Ce vieillard savait tout sur tout et sa conversation était très agréable.

- Mais je n’ai pas que des bonnes nouvelles.. Lança Octave d’un air grave.
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Elænys

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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:24

Épilogue

Les invités se turent, et se tournèrent tous, comme un seul homme, vers le vieux, attendant des explications.

- Trois membres de notre communauté sont recherchés, moyennant une forte récompense, par un anonyme.
Leurs noms sont prononcés tout bas sur toute la côte, et des hommes viennent de loin pour les abattre.

- Qui sont-ils? Demanda un des invités

Un silence grave s’installa. Les membres de la communauté n’agissaient que pour le bien ou la protection d’innocents, et ne tuait que des meurtriers ou autres criminels. Une personne cherchant à se venger ne pouvait être que quelqu’un de maléfique.

- C’est.. Maël, Allen et Elænys..

Personne ne disait plus rien. Durant une vingtaine de minutes, tout le monde resta immobile, sans un mot. Puis, quand la situation semblait bloquer, plusieurs invités rompirent le silence, s’excusèrent du mieux qu’ils peuvent et quittèrent la maison. Quand il ne resta plus qu’Allen et le jeune couple, Maël se leva, et cria, hors de lui :

- POURQUOI ELÆNYS ? C’est injuste ! Je ne comprends pas !! Ça ne se passera pas comme ça!!

La jeune fille éclata en sanglots, tandis qu’Allen baissa la tête.
Dégoûtés, les trois amis passèrent la nuit assis à la table, maudissant la moitié des êtres vivants sur cette planète, puis, au fur et à mesure que le matin se rapprochait, à parler de plus en plus normalement.
Quand ils se levèrent, ce fut avec une idée en tête. Même si le choix était difficile, les deux jeunes hommes n’avaient songé à rien d’autre qu’à la sécurité de la jeune femme; Ils quitteraient la communauté pour s’installer loin, très loin. Ils iraient par monts et par vaux, traversant mers et déserts, jusqu’à atteindre le bout du monde, où ils recommenceraient une vie, tous les trois, quelque part où personne n’aura jamais entendu parler d’eux.


______________________________

J'ai encore la mise en page à faire et c'est bon Very Happy
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:34

Ecoute, j'ai pas tout lu, je te l'avoue. Je finirai probablement... plus tard Very Happy
Juste quelques problemes notables: Tu n'es pas en mode Gob ^^ En gros on a des points de statistiques a repartir, 4 techniques et pas d'ultime et chaque technique dois comptabiliser un nombre de dommage et un cout.
Pour plus d'infos, va voir ma fiche ou celle de tyll-biss (ou n'importe laquelle de validee en fait Wink)
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 15:40

Pour tout avouer je pensais que j'aurais le temps de changer ça avant que tu te connectes XDD

Mais là j'ai la flemme de le faire, j'ai fait tout ça chez mwa et j'ai flemme de tout réadapter à GoB maintenant, comme ça 'aurais le temps de lire l'histoire okay !? XD
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 16:47

No probs bob
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 19:08

bob ...
En fait je suis d'accord avec mon second sous fifre assistant de récureur de toilettes personnelles du premier secrétaire du laveur de carreau de GoB (Maitre du jeu 2). Mode GoB !
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Darkie
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeDim 9 Nov - 23:40

J'en connais qui ont eu de l'inspiration... O_O Chapeau!
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arvalin

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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeLun 10 Nov - 19:08

pfff c'est long mais tres belle histoire
j'adore enormement Very Happy
bravo a toi
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Elænys

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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeMar 11 Nov - 15:49

Aw *-*

Merchiiiiiii !! *câlins*

Bon ben allez, au boulot XDDD
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeMer 12 Nov - 23:35

Bon, Tinieblas, tu soules, quand est-ce que tu te mets au boulot, t'as ma fiche à éditer, hop hop hop (ne pas se fier au apparences, il ne fait pas mon boulot à ma place -ou presque pas- XD)
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeJeu 13 Nov - 14:07

Troisième post consécutif parce que j'le vaux bien xD

C'eeeeeeeeeeeeeeeesssssssssssssssssssssssssssssssssssst booooon?
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitimeJeu 13 Nov - 23:46

Bienvenue sur Ground Of Blood!
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MessageSujet: Re: ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D   ...Je sens que ma mort est proche... ~ Elaenys =D Icon_minitime

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